18/12/2017

Regard historique sur le Christianisme et l'invention de Noël

Les romains prétendaient que leurs divinités font leurs affaires dans les cieux et ne se mêlent pas des affaires des hommes. Comme a dit un philosophe; « il nous est obligatoire de ne pas occuper nos esprits de ce qu'ils (les dieux) veulent de nous, car ils ne veulent rien de nous. »
Telle était la théorie de la philosophie ; les dieux sont seulement des modèles pour les gens dans leurs comportements. Ils ne savent rien. Mais ce qui comptait  avant tout pour eux, c'est que ces dieux n'ordonnent rien, n'interdisent rien, ne légifèrent rien et ne jugent rien... 
Ces philosophes et politiciens païens avaient donc l'idée de la séparation entre la vie du peuple et les commandements du Créateur. D'où pouvait donc sortir l'idée de la séparation entre la religion et nos responsabilités quotidiennes si ce n'est d'un mal obscur ?

Il était temps de rompre avec le temps de l'ignorance, temps d'effacer l'idée de la séparation entre nos vies et Celui qui nous a donné la vie...
Plus de place dans les coeurs pour des dieux païens qui ne parlent jamais, ne font pas miséricorde et ne guident pas... C'en est certes fini de la médiocrité et de l'amertume d'une religiosité pleine d'incertitude.
Depuis la révélation du dernier Livre, nous savons désormais clairement ce que Allah, gloire à Lui, veut de nous.  

Allah notre Seigneur a promis le Paradis 
aux croyants sincères, et Il ne manque jamais à Sa promesse. Il a fait de l'Islam le centre du profit et de la réussite. 
L'envoi du Prophète Mohammed (salla Allahu 'alayhi wa salam) à toute l'humanité est la plus grande des miséricordes venant d'Allah

Mohammed - 
صلى الله عليه وسلم - est en effet l'homme que notre Seigneur a élu pour transmettre la religion.
L'imam Ahmed ibnou Taïmiya 
رحمه الله a dit à son sujet :
« Et celui qui aura examiné les situations du monde, il deviendra clair pour lui qu'Allah n'a pas comblé les gens de la terre d'un bienfait plus immense que celui de son envoi (prière d'Allah et paix sur lui), et que ceux qui ont rejeté son message, sont ceux sur lesquels Allah 
تعالى a dit dans le Qur'an (selon le sens) : { Ne vois-tu point ceux qui troquent le bienfait d'Allah contre l'ingratitude et établissent leur peuple dans la demeure de la perdition (l'Enfer). } [Ibrahim: 28].  
C'est pour cela qu'Il a caractérisé par la reconnaissance (le remerciement) celui qui a accepté ce bienfait (l'Islam), Il a ainsi dit – élevé soit-Il - { Ainsi, éprouvons-Nous (les gens) les uns par les autres, pour qu'ils disent : “Est-ce là ceux qu'Allah a favorisés parmi nous ?” N'est-ce pas Allah qui sait le mieux lesquels sont reconnaissants ? } [Al An'am: 53, TRSV]. » Fin de propos (voir Al djawab as-sahih).

On ne peut pas renier que certaines facettes du christianisme soient un moindre mal par rapport au paganisme romain et celte, mais pour un diagnostic concret et efficace, il faut reconnaître ce qui a fait la gloire de l'Islam.

L'imam Ibn Al Qayim (élève de l'imam Ibn Taymiya) a dit : « Si Allah n'avait pas établi pour Sa Religion des partisans et des secoureurs la défendant ; il se serait produit ce qui s'est produit contre les religions précédentes (comme falsifications et changements). » 
Ighathat al-lahfân p.193 Dar al ma'rifat, et non pas maktaba al ma'arif, voir aussi p.362 Dar Ibn al Jawzy et p.182 Dar al-Athar

La disparition progressive des savants de l'Evangile, l'hypocrisie de certains et les pressions politique exercées par le pouvoir romain alors en place ; tels sont les éléments principaux qui ont conduits les chrétiens à des concessions qui ont détruite leur religion. Faire comprendre aux européens les droits d'Allah n'était pas la préoccupation des représentants dits chrétiens.

Leurs intérêts étaient dirigés par l'amour de la vie mondaine. Ils ne pouvaient pas guider les européens vers le monothéisme, car leur conception de la nature même du Prophète 'Issa (qu'ils nomment Jésus) était imprégnée par les idées païennes. Ils furent en discorde et en divergence entre eux sur les bases de la religion. Sans fondements fiables, leur prédication ne pouvait se faire que dans la pire des confusions. 
Inévitablement il en fut ainsi ; adoption de croyances, de rites païens et de pratiques culturelles en contradiction totale avec l'Évangile et la religion du Messie fils de Marie.

Le carnaval et la fête dite de la "saint Valentin" en sont des exemples flagrants... Mais surtout et encore plus, la fête de "Noël". Est-ce l’anniversaire du Messie ? Aurait-il approuvé une quelconque festivité pour ce moment ?


Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance du Messie ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux. L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à ciel ouvert. Si l’histoire de la naissance du Messie se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. Ni 'Issa (Jésus) ne l’a célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste, ni les pieux suiveurs de ses disciples.

L’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église catholique romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est 
à dire que cette fête est d’origine païenne. 
Selon une autre encyclopédie éditée par Schaff-Herzog : «… la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’empire romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »

Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, faussement désigné "Fils de Dieu"... Puis, ce fut le pape Jules premier qui en l’an 320 du calendrier avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ !

Dès lors, le christianisme deviendrait une "religion" attirante et acceptable pour les masses païennes de Rome ainsi que pour les celtes odinistes. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adoptée cette fête païenne.

Pour finir, notons qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la fête de Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine historique… 

Pas de salut pour les hommes sans monothéisme. Pas de salut dans la conversion à une religion anthropomorphique qui ne différencie pas le Créateur de ses créatures. Pas de salut par les chants à côté des statues et des crucifix ; pas de salut sans Islam...

Pour ne pas tomber dans la malédiction du Tout Puissant, il faut refuser l'hypocrisie d'une éducation "laïque" et la mascarade d'une fausse culture. Il faut reconnaître comment Allah a œuvré dans l'Histoire des hommes... Comment ils les a éprouvés pour qu'une distinction nette se fasse entre les gens du Paradis et les gens de l'Enfer. Puis, il faut L'adorer en Lui demandant la guidance dans le droit chemin.

AbdouSalam
Article revu et corrigé en 1444 (2023)

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