26/11/2019

Justice en Palestine

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ

La louange est à Celui qui donne à l'homme l'amour de la vérité dans chaque domaine.
Foudroyante, ou limpide et douce comme un ruisseau tranquille, claire ou éclairée, la réalité est au-dessus de tout. Pour l'humain, aucune entrave au passé et à l'horizon n'est possible.
La vérité venant d'Allah est celle qui doit monopoliser le respect profond et exalter la méditation, loin des prédictions approximatives et des émotions parasites qui obstruent le chemin. 
Il n'y a aucune dimension mystérieuse dans l'émanation et la concrétisation de la justice et de l'unicité d'Allah. On ne trouve pas non plus, d'errances tortueuses, ni même de mésaventure spirituelle face à la réalisation d'une prophétie.
Allah glorifié qu'Il est a dit (selon le sens) : {Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu'il leur devienne évident qu'il (le Livre révélé) est la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit Témoin de toute chose ?} [Foussilat (41), v. 53] {Et ton peuple traite cela (le Livre) de mensonge, alors qu'il est la vérité. Dis : "Je ne suis pas garant sur vous. Chaque annonce a son temps et son lieu, et bientôt vous saurez."} [Al An'am (6), v. 66-67]

Une des preuves de la prophétie de Mohammed (salla Allahou 'alayhi wa sallam) est son annonce des combats entre les musulmans et les juifs, comme l'ont rapporté par Al Boukhari 2768 – 3398, Mouslim 2921, Ibn Maja 4077 (Sahih al jami' 7875) et Ibn Manda.
Dans un journal juif en date du 3/11/1987, on pouvait lire : « Nos médias ne doivent pas oublier une réalité importante qui est une partie de la stratégie d'Israël ; dans notre guerre avec les arabes, il est obligatoire que l'Islam reste loin de cette bataille pour toujours… »
Dans le camp musulman, les guides, les sages et les savants pieux sont les premiers combattants et les héritiers de la justice prophétique. Cette réalité est connue, et c'est sans doute pour cela qu'un des pionniers du sionisme a fini par dire que "si Ibn Taymiya serait en vie, l'Etat d'Israël n'aurait jamais pu se faire." 
Cet homme, qui est un des signes d'Allah dans l'Histoire, a bien expliqué que la justice est en Islam une notion incontournable qui englobe toute circonstance, tout comme il a dit : « L'origine de la justice est la justice dans le droit d'Allah, et c'est son adoration exclusive sans Lui associé, car l'association (ou idolâtrie) est l'immense injustice comme a dit Louqman à son fils [Sourate Louqman, v. 18]. »
Al Djawab As-Sahih 106/1, par le biais de la revue Al Islah 1-2/1431

Allah a dit (selon le sens) : {Allah ordonne certes la justice et la bienfaisance.}
Le savant d’Alger, Chaykh ‘AbdoulGhani ‘Aoussat a dit :
« La justice est l’organisation de toute chose, la droiture de toute affaire et la balance de tout jugement, sur elle s’est dressés les cieux et la terre, par elle, sont venus les lois ainsi que les messages d’Allah. » 
La justice souhaitable est celle qu'aucune animosité, aucun dégoût ni aucune bataille ne peut abîmer ou dévier de la droiture.
Allah a informé que les juifs trahissent leur engagement envers Lui et son Messager, comme dans le verset 155, sourate An-Nissa : {A cause de la rupture de leur engagement}. Cela implique à plus forte raison, la trahison avec les gens de notre temps (voir aussi Sourate Houd (13), v. 25) et nous savons ce qui a eu lieu en Palestine.

L'imam AbdouRahman ibn Nassir As-Si'di a dit en 1371 (après l'hégire), soit il y a 70 ans :
« Quant au Dajjal (le faux Messie qui précèdera le retour du vrai), l'homme craint que son époque soit celle de sa sortie prochaine, car l'ensemble des introductions à son apparition sont disponibles. Sa principale est la colonisation (ou l'accaparement) des juifs du royaume de la Palestine et leur fuite vers lui depuis toutes les régions du monde après leur éparpillement (diaspora) dans tous les recoins du monde. (…)
Les anglais et les américains ont fait pour eux les multiples causes dans le but de l'établissement d'un Etat juif dans cette contrée concrétisant (ou en concrétisation) de Sa Parole, élevé qu'Il (Allah) est, sur les juifs (selon le sens) : {L'avilissement s'est abattue sur eux ou qu'ils se trouvent, sauf par une corde (une protection providentielle) d'Allah et une corde des gens (un pacte conclu avec eux).} [Sourate All 'Imran, v. 112].
Allah a prescrit que l'humiliation soit abattue sur eux, sauf s'il advient, pour eux, une cause d'Allah par le fait qu'ils soient des gens de la dhimma (en sécurité et en pacte avec les musulmans), ils triomphent alors par les musulmans de par la dhimmitude, ceci, ou bien par une corde et une cause des gens, c’est-à-dire un secours d'autres qu'eux pour eux. »
Majmou' Ch. Si'di vol. 25, p. 550

En 1988, un chercheur libanais dévoila l'influence du sionisme et des juifs sur l'orientalisme. En 1997 il finira par conclure que le sionisme a remplacé l'orientalisme de par sa suprématie médiatique et son adaptation des théories racistes.

03/04/2019

Sortir du silence

بسم الله الرحمن الرحيم

Hier comme aujourd'hui, ici comme là-bas, il n'y a jamais eu d'argumentation pour justifier l'athéisme. La cause qui pousse un humain à renier sa résurrection après sa mort ainsi que son jugement est ce qu'Allah notre Créateur a dit (selon le sens) : 
{L'homme veut en fait poursuivre (ou s'enfoncer) dans sa perversion.} [Sourate Al-Qiyamah, v. 5]

L'Islam est comme un navire de sauvetage qui sauve les repentis. L'absence de repentir à Allah Le Grand Pardonneur suscite les maladies de la perversion. 
Le centre du fléau est l'embellissement de ce qui est faux et nuisible pour le coeur de l'homme et son environnement. L'antithéisme n'a surgit dans une société que pour détruire et se détruire. Quelqu'un d'orgueilleux peur vouloir mettre des doutes sur Allah avec des paroles vides de sens qu'il ne comprend pas… Cela peut être nommé "philosophie", mais est-ce digne d'un homme de dire des choses qu'il ne comprend pas ? 
Ce n'est pas raisonnable... 

La raison a une valeur qui est connu dans la création par les anges et les humains. Quiconque aime et agrée pour lui-même autre chose que la vérité venant d'Allah, inévitablement, sa raison en subira la lourde conséquence. Elle sera humiliée, détruite, ou comme absente du coeur et du cerveau de l'humain jusqu'à ce qu'il s'attache à la certitude et se repente à Allah, son Créateur qui l'a éduqué et lui a fait miséricorde dans ce monde.

Tout comme la raison est un don d’Allah, la révélation faite à Mohammed (salla Allahou ‘alayhi wa sallam) est un don d’Allah pour lui, une guidance et une miséricorde venant de Lui pour tous. Il ne peut y avoir d’opposition entre le premier don et le second, c’est pour cela qu’Allah a fait l’éloge des gens doués de raison dans de nombreux versets... 
Comme l’indique certains versets, le mécréant dont la mécréance est en phase d'augmentation n’est pas comme celui dont la mécréance diminue par son détachement aux parasites de la fausseté. Celui qui se détourne de la foi sans la renier dans son for intérieur est toujours moins mauvais que celui qui la renie ouvertement. De là apparaît la science des états d’âmes ; celui dont la mécréance est restreinte à sa propre âme n’est pas dans le même embranchement que celui qui incite autrui à mécroire en Allah – élevé qu’Il est - et devient célèbre en cela... Le premier pleure quand il se confie, ou veut se confier à un psychologue, en revanche, le second s’autodétruit dans la haine de l’Islam et refuse la douceur du repentir. 

Allah nous a indiqué que l’endroit de la raison est le cœur avant le cerveau, mais quand il n’est pas question de cœur ni de raison, il n’est plus question de modestie et la vie de l’homme n’est alors qu’obsolescence, injonction au malheur, entêtement et non-retour ; s’il respire son souffle est corrompu ou maudit, et s’il écrit, c’est pour faire de l’appel à l’Enfer une valeur. Il refuse d’effacer le doute par la certitude, puis, le suicide est souvent la finalité de ce que peut atteindre une âme comme morosité. 

Allah, gloire à Lui, n’a jamais mis la foi dans le cœur du mécréant alors que celui-ci la rejette et il n’y a pas, pour Allah, puis pour les gens, de contrainte en religion, car la contrainte ne se fait que dans l’absence de clarté. Ceci dit, les diables humains n’inviteront pas à l’Enfer que par le silence, soit alors bon musulman et sors de ton silence…

Les meilleures paroles sont les plus courtes et les plus indicatives. Celui qui médite sur l’entrée des gens dans l’Islam et l’influence de l’Islam dans l’Histoire se trouve devant quatre possibilités. La première est qu’Allah ne sait pas que Mohammed (salla Allahou ‘alayhi wa sallam) prétend être Son Messager. La deuxième est que Mohammed (salla Allahou ‘alayhi wa sallam) est un imposteur, et Allah sait cela, mais Il est incapable de se venger ou d’anéantir l’appel à l’Islam. La troisième possibilité est qu’Allah sait que Mohammed (salla Allahou ‘alayhi wa sallam) est un imposteur, tout comme Il est capable de toute chose mais Allah veut égarer l’humanité ! Tout cela est impossible et c’est en contradiction avec la raison saine. 
La dernière possibilité ne peut donc être que la vérité ; Mohammed (salla Allahou ‘alayhi wa sallam) est un véridique ; il est l’ultime Messager d’Allah et toute l’humanité est dans l’obligation de le suivre. Il en est ainsi, et c’est pour cela qu’Allah Le Tout Savant, Le Tout Puissant a dit (selon le sens) : 
{Mais Allah témoigne de ce qu’Il a fait descendre vers toi, Il l’a fait descendre (révélé) en toute connaissance (par et avec Sa science). Et les anges témoignent. Et Allah suffit comme Témoin.} [Sourate An-Nissa (4), v. 166]. 

Allah (Élevé et Loué qu'Il est) a révélé son Livre pour la concrétisation du monothéisme dans le cœur des hommes. Il y a mis Sa science ; science de Son Unicité, science du passé, du présent et de l’avenir, science des croyances, science de qui est nuisible et de ce qui est bénéfique. Le témoignage du Créateur et Administrateur du monde est un témoignage incomparable aux autres témoignages. 

Allah a informé dans Son Livre que l’appel de Son Prophète Mohammed à Sa Religion est mondial. Il a informé de cela alors que les musulmans n’étaient que quelques dizaines de croyants persécutés, affamés et mis en quarantaine. En effet, dans toute l’Histoire, il n’y a pas eu dans une société humaine organisée d’isolement, de blocus et de privation alimentaire plus violente que ce qu’ont fait subir les mécréants de La Mecque pendant trois ans aux musulmans. Ceci, dans une époque où les cœurs des grecs et des romains furent corrompus par la philosophie, contrairement au cœur des arabes dont la langue est anthropologiquement la meilleure et la plus riche des langues. 
Mohammed (salla Allahou ‘alayhi wa sallam), le Prophète d'Allah illettré, est ainsi devenu la personnalité la plus importante de l’Histoire, mais surtout l’homme qui mérite le plus d’être respecté et aimé. Ses prodiges venant d’Allah et sortants du commun, sont toujours en lien soit avec la capacité humaine, soit avec la science. Sa réussite dans tous les domaines de la vie est en soit un prodige. 
Témoigner de la perfection d’Allah dans Ses Actes et Ses Attributs implique le témoignage de la véracité totale de sa prophétie et que son droit est au-dessus des droits du reste de l’humanité. 

Le doute entraine la querelle, mais la certitude qu’Allah destine toute chose au-dessus des causes humaines entraine la tranquillité de l’âme... Annonçons la bonne nouvelle que l’alternative de la servitude à autre qu’Allah est la soumission à Lui seul et c’est le cheminement vers son Paradis en ne voulant que ce qu’Il veut. Quant à celui qui veut des musulmans sans Islam ou un Islam sans musulmans ; il ne trompe que lui-même. Au mieux, il y aura pour lui les illusions d’une pseudo civilisation et d’une suprématie médiatique pleine d’égocentrisme morbide, puis, direction la déchetterie de l’Histoire et le douloureux châtiment de Son Seigneur. 
En effet, l'échec et la décadence du mode de vie des "élites" mécréantes, l'oligarchisation de l'expression médiatique à leurs maudits profits, l'inimité entre Satan et l'être humain ; plus rien de cela n'est un secret, ni une intrigue nécessitant un débat, pour quiconque raisonne sans confusion...
Libre à chacun de définir le mot guerre et de nommer la pulsion qui la provoque... 
Libre à chacun de méditer sur les causes et les conséquences de la mécréance, mais ce qui est moche par nature ne nécessite pas un élan innovant pour être enlaidi tout comme l'affrontement entre le vrai et le faux n'est pas une coïncidence ni le fruit d'une improvisation immature.

Ceci dit, rien n'empêche une projection en arrière.
Les empereurs romains et les rois d’autres pays (comme en France) étaient gênés par la suprématie des papes. Cela, puisque, contrairement aux papes, ils ne pouvaient pas utiliser la religion pour gagner l’emprise populaire et élargir la marge de manœuvre en politique. Mais ces chrétiens n’ont pas laissé en postérité, ni en héritage ce qui ferait la réussite et le bonheur des générations futures. Inévitablement il en fut ainsi, car celui qui ne s’attache pas à la religion d’Allah et ne la connaît pas ne peut pas y inviter autrui, ni indiquer les fondements fiables pour une société croyante.

Les épreuves dans ce monde sont plus imprévisibles que l’océan et ses vagues. Cependant, la vraie foi fait sortir des émotions et des troubles dans lesquels l’ignorant divague… 

Quant au regret accompagné de la demande de pardon à Allah et du repentir sincère ; voici la porte large et instantanée de la guidée du Tout Miséricordieux. Il a dit (selon le sens) : {Et Il guide vers Lui celui qui s’est repenti.} [Sourate Ar-Ra’d (13), v. 2], et dans l’autre verset : {celui qui se repent} [Sourate Ac-Choura]. 
La clarté éternelle de l’Islam s’élève continuellement au-dessus de l’ensemble des chemins ténébreux qui mènent à la domination de Satan et à la colère d’Allah. 
Tout comme le faux est léger dans les mémoires et sur les langues, il est inconsistant et dissout face à l’éminence de la vérité. C’est pour cela que, grâce à Allah, l’expérience prouve que, à l’opposé du fanatisme et de l’endoctrinement pour les voies malsaines dites spirituelles, il n’y a pas besoin d’intermédiaire, ni de film, ni de théâtre, ni de musique, ni de mensonge pour que l’amour d’Allah, gloire à Lui, et la foi en Sa Parole entre dans le cœur de l’homme. 
De toute évidence, il s’agit-là de l’humain, le vrai, l’originel, celui qui respecte sa propre personne et a en considération la valeur de la vérité, avec l’amour et la motivation de sa recherche. Tel est celui qui, purgé du faux et ressentant la vraie responsabilité, se prosternera humblement pour son Créateur, Allah, Celui qui lui a offert la détermination, la clairvoyance, la rigueur, la certitude, l’espérance et la patience dans la quête de la vérité. 
La récompense de la bienfaisance n’est autre que la bienfaisance… 

Quant au degré de la patience pour Allah, l’importance de sa concrétisation, et l’immensité de sa récompense ici-bas et dans l’au-delà ; rien ne prouve cela mieux que la Parole d’Allah (selon le sens) : {Les patients sont certes récompenses sans compter.} [Az-Zoumar (39), v. 10]. L’imam exégète ‘AbdouRahman As-Si’di a dit : « C’est-à-dire : sans limite, sans décompte et sans mesure. » Celui qui répond à l’appel d’Allah devient itinérant dans le chemin droit ; ce chemin qui est pour la plus part des gens hors la loi de l’ordinaire, ou dégoutant. L’itinérant averti préfèrera donc attendre l’aube au lieu de maudire l’obscurité de la nuit. 

Les ennemis de la révélation d’Allah sont ennemis de la raison... Ils s’excluent de tout projet humain tout comme Allah a mis les fous en marge des sociétés. Allah, Très Haut et Tout Miséricordieux qu’Il est, a blâmé l’imitation sans argument (al taqlid) ; « celui qui est le voile de la raison, qui l’annule et efface son utilité, comme Il a dit (selon le sens) : {Et quand il leur ait dit : Suivez ce qu’Allah a révélé, ils disent : « nous suivons plutôt les coutumes nos ancêtres. » Ceci, même si leurs ancêtres ne raisonnent rien et ne se guident pas ?!} » [Al-Baqarah, v. 170] (Al kalam al hanoune, page 8 de Ch. Mohammed ibn ‘AbdilHamid Hassouna, rahimahouLlah)

Chez l’être humain « civilisé », la raison saine, la pudeur, la civilité et l’honneur empêchent de tomber dans le mal. Ceci, tandis que la haine de l’Islam fait sortir le mécréant du cadre de toute civilisation. Une vraie civilisation doit être autre chose que la production humaine sous l’emprise de Satan, l'ennemi maudit.

Pour soigner une réalité douloureuse, pas de place pour l'insolence oblique, ni pour une mélodie glissante. Il y a la dimension psychologique et le cadre plus large et profond où Allah permet au croyant sincère de s'exprimer en lui offrant la miséricorde.

Le sommet de la décadence et de l'obscurantisme est de vouloir annihiler Allah ainsi que tout ce qui adviendra après la mort.
C'est le comble de l'utopie athéiste ; imaginer une réalité irréelle pour fuir la vérité, prêcher l'autodestruction intellectuelle et finir en Enfer.

À l'heure d'aujourd'hui, il ne s'agit pas de planter une arme dans une dépouille, mais de diagnostiquer le mal car la justice du Jour du jugement est plus que jamais une actualité inévitable.

Parce que fondé sur l'hypocrisie, la falsification puis l'imitation absurde et ignorante, le christianisme n'a pas affranchi ses adeptes des doutes sur l'objectif de la création de l'être humain.

La proposition offerte par les doctrines chrétiennes ne permet en rien d'être sauvé des péchés et de la colère du Créateur, bien au contraire.
Mais encore, la mécréance à laquelle invite cette religion ne canalise pas les émotions et ne propose aucune protection fiable de la raison humaine.

Ainsi, dans une vidéo on peut entendre un prêtre belge crier lors d'une cérémonie funéraire suite à des crimes : « Tous ces cierges et toutes ces prières n'auront servi à rien ? Dieu est-Il sourd ?! Non, ce n'est pas un blasphème que de parler ainsi !! »

C'est pourtant à Allah seul, Lui, L'Omniscient, Celui qui sait tout qu'il faut s'en remettre face à la douleur de l'injustice et des crimes.
La seule éducation qui empêche l'homme de tomber dans l'affront envers son Créateur est celle qui a son origine dans le Coran, Le Livre de la croyance authentique.

Après méditation sur les difficultés et les violences dans ce bas monde, on peut se poser cette question :
Quel être humain peut-il prétendre ne jamais avoir été éprouvé dans ce monde ? S'il le prétend, c'est la preuve que les plaisirs de la vie l'ont plongé dans une épreuve jusqu'à l'aveuglement et la métamorphose.
La quantité des calamités provoquées par le christianisme à travers l'Histoire n'est connue que de l'Audient, Allah, Le Sage et Omnipotent.
Si l'emprise de cette religion est maintenant légère dans beaucoup de régions, c'est qu'il y a eu des mensonges envers le Créateur trop lourds à supporter pour les coeurs.

Y compris dans les deuils les plus difficiles, la violence du mensonge religieux est censée réconforter et estomper les larmes.
Lors de la mort innatendue d'un père de famille, certains prêtres français disent à la veuve : « S'il est mort, c'est que Dieu avait besoin de lui là-haut... »
La femme de répondre confuse et en colère : « Et moi alors, je n'avais pas besoin de lui ? »
Cet échange catastrophique s'est réellement produit.
Mais bien sûr, si le Créateur de ce monde (Élevé qu'Il est) aurait besoin de ce qu'Il a créé, cela détruirait le sens de la servitude de l'homme envers Allah, et cela serait aussi attribuer à Allah une imperfection et une grande faiblesse ! Gloire au Tout-Puissant.

À Allah nous appartenons et à Lui nous reviendrons. Le destin n'est jamais évité et Allah aime les croyants patients.
L'endoctrinement chrétien est un déchirement, une séparation radicale entre l'homme et sa saine nature.
L'ignorance a tué et tuera encore si la vérité reste sous silence.

Le savant Souleymane ibnou Sahman An-Najdy (1266 - 1349 H.) a dit : 

« Sache ô toi dont Allah a éclairé le cœur par l'Islam, qu'Allah -glorifié et élevé qu'Il est- n'a pas accordé à Sa création de bienfait plus sublime et plus grandiose que Son bienfait par l'envoi de Son Serviteur et Messager Mohammed, prière d'Allah et paix sur lui.
Ceci, car Allah l'a envoyé tandis que les gens de la terre, arabes et non-arabes, lettrés et illettrés, citadins et paysans, étaient ignorants, égarés, sans guidance ni religion agréable, sauf ceux qu'Allah a voulus parmi le peu des gens du Livre.

Il (Mohammed) a donc proclamé ce qui lui a été révélé, et ordonné de transmettre. Il a transmis le Message de son Seigneur et a blâmé les croyances éparpillées sur lesquelles étaient les gens, ainsi que les religions diverses et divisées.
Il les a appelés au droit chemin et à la voie claire qui conduit celui qui l'emprunte aux jardins des délices et le purifie par elle de tout mauvais comportement.
Il leur est parvenu des signes et des preuves certaines prouvant sa véracité et l'affirmation de son Message (...). 
Et la plupart savent qu'il (Mohammed) est un ayant droit. Ils savent qu'il est venu vers eux avec la guidée et les appelés à Allah. Mais il y a dans les âmes des empêchements, tout comme il y a des désirs, des alliances ainsi que des présidences dont les codes ne s'établissent pas, et les buts ne s'obtiennent pas, excepté en lui désobéissant et en abandonnant son appel et son ralliement. »
Source en arabe : Rad 'ala jaridat Al-Qibla, pages 11 à 13, diffusion AbdouSalam ibn Barjess

Écrit par AbdouSalam Abou Yahya
La date : 27 Rajab 1440 (corrigé et complété le 18 Rabi Alawal 1444)

24/01/2019

Clarification et distinction

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ

Louange à Allah, Lui qui dissipe tout mal et accorde la clairvoyance ainsi que le discernement aux croyants sincères. 


Mohammed ibn Ahmed Al-Bassri a dit : « Les ténèbres de l’ostentation s’extirpent du cœur par la sincérité et les ténèbres du mensonge par la lumière de la véracité. » Al Hilya de Abou Nou’aym, Dham ar-riya (p. 118) de Chaykh Yassine Al-’Adani رحمه الله


L’imam Rabi' Al Madkhaly avait dit il y a déjà bien longtemps : « Rien n’a égaré les jeunes de la oummah, et rien n'a égaré les gens sauf de se taire sur le faux. » Al Majmou' 436/15
Et il a dit: « La défense de la Sounna passe par la critique et l’éloge. » Tanbih al Fattin de Ch. Sa'd AzZa'ttary p.80


L'imam, le  Chaykh Mouqbil Al Wadi’i a dit : « Personne ne s’est levé pour attaquer les gens de la Sounnah sans chuter. »  Tuhfat al moudjib, p.369. Et aussi : « Celui qui dénigre les savants, qu’il sache que sa prédication partira et que la prédication des savants restera. »

L’imam Ahmad a dit : « Celui qui rend menteur les gens de la véracité est un menteur. » Tadhib al Kamal (l’imam Al Mizzi)


Ceci dit, « le menteur ; on ne prend jamais de lui la science ». Cette parole vraie de Mohammed ibn Hadi s’applique sur lui-même. Ses mensonges comptables dépassent le nombre de quinze (voir en exemple le livre de Ch. Zakariya Al-’Adani, en arabe ici 
هل ثبت الكذب على د. محمد بن هادي المدخلي؟! "). 
Ses attaques verbales et ses mises en gardes injustifiées ont atteint plus de quarante personnes (61 selon Ch. AbdouLlah AlBoukhari), parmi les grands savants, les chouyoukh et les étudiants dans le droit chemin (dont au moins 8 du Maroc). 

A cela s’ajoute qu’il est menteur et pervers conformément à la parole d’Allah (sourate An-Nour, v. 4 et 13) pour avoir qualifié un prédicateur marocain de fornicateur sans aucun témoin. Ceci, dans une maison d’Allah, lors de sa maudite sortie de son prétendu silence dont l’audio s’est diffusé dans le monde entier. Puis, un an plus tard, le tribunal saoudien a condamné Ibn Hadi sans tenir compte de ses demandes de favoritisme. 


Pour les traductions des paroles de Ch. Rabi’ et autres en détails, je conseille de revenir au site francophone du frère Mehdi de Birmingham. Mais il y a un autre sujet remarquable mettant en évidence une des contradictions entre Mohammed ibn Hadi et ses partisans : le rejet de la critique du savant est un dénigrement envers lui...

L’imam, l'érudit Abou Bakr Al Khattib Al Baghdâdi (392 - 463) a dit : 
« Et quand nous n’agissons pas en fonction de la parole du critiqueur, il y a en cela une accusation envers lui qu’il ment et une usurpation de son équité. » Al Kifaya vol. 1 p. 334.

Ce n’est pas un sujet de discorde, et les savants comme As-Sakhawy puis l’imam ‘AbdouRahman Al Mou’alymy, Al Albani et Ch. Rabi’ ont confirmé cette parole tout comme le fait que la critique prévaut sur l’éloge si elle est expliquée.

Au mois de Rajab 1439, quand quelqu’un rejetait les insultes de Mohammed Ibn Hadi, certains lui dirent : « Toi tu dénigres Chaykh Mohammed… » et ils invoquent contre la personne ou la bloque, si cela se passe sur les réseaux "sociaux", comme si Ibn Hadi est infaillible, ou qu’il n’y a pas d’Islam sans lui. Pourtant, on a entendu Ibn Hadi lui-même prétendre avec insistance, rage et ardeur que le rejet de la critique du savant n’est pas un rabaissement envers le savant !! Et ses fans propagent sa parole comme si elle est un argument ! 
Au final, celui qui veut soutenir le faux se contredit toujours.


Je conseille à moi tout comme aux lecteurs de craindre Le Tout Puissant et d’être assidu aux causes de la fraternité véridique comme Allah (élevé qu’Il est) nous l’a ordonné. Je conseille de profiter des paroles d’Ibn Taymiya et Ibn Al Qayim qui traitent des maladies de cœur et des causes du sectarisme. Je conseille de prendre garde à la secte de Ibn Hadi en Algérie ainsi qu’au Soudan et de ne pas cacher la vérité. Je conseille d’apprendre l’Islam par le biais des savants dignes de confiance et ceux qui suivent leurs traces. Je conseille aux jeunes en France et particulièrement en région parisienne de profiter des frères qui font de bons efforts comme Ibrahim Abou Talha et Sadek Abou Yahya l’algérien. 


Je conseille d’abandonner le bavardage des menteurs et des petits joueurs qui veulent une prolongation des troubles, ceci, surtout que certains d’entre eux ne comprennent que quelques mots de la langue arabe. Beaucoup d’eux vivent dans un monde imaginaire ou presque : des savants imaginaires, des sa’afiqua et des moumaï’a imaginaires, des espions imaginaires, une mafia imaginaire, des assises de consultation « bid'iya kharijiya » imaginaires et des principes imaginaires…

Tu peux les voir se réjouir des paroles de Mohammed Bazmoul sur l’affaire Ibn Hadi, ceci alors qu'il se contredit lui-même, mais aussi, il diffuse sur son compte des cours du mourji Abdoul’Aziz Raïss, connu depuis longtemps pour sa déviance, et remercie un des pires moussa’fiqua !


Certains ignorants pourraient dire ; pourquoi vous ne nommez pas moussa’fiqua les savants comme l’imam Cha’bi, Ibn Al Qayim ou Soulaymane Ibn Sahman An-Najdy qui ont employé le terme sa’afiqua ? La réponse est facile : contrairement à Ibn Hadi, Azhar Sniqar et sa bande, ces grands savants précités n’ont pas considéré que « sa’afiqua » fait allusion à une nouvelle secte (plus vile que la secte des « Frères musulmans » selon Ibn Hadi) envers laquelle il est obligatoire de se désavouer.
Et au-dessus de cela, ces savants n’ont pas fait de ce mot un sobriquet dirigé pour faire fuir des savants et de leurs grands élèves…


Rien de nouveau dans l'Histoire, sauf les noms de ceux qui pataugent et sèment les troubles. Certains d’eux répètent mot pour mot ce que disait Falih Al Harbi l’égaré. Et pourquoi ont-ils eu recours à la violence physique (comme cela a eu lieu en Algérie et en Tunisie) si ce n’est qu’il y a eu l’instauration de l’alliance et du désaveu pour autre que le Messager d’Allah, salla Allahou ‘alayhi wa sallam ? 

J’ai choisi d’écrire cet article résumé face à ce problème, car beaucoup de francophones risquent de vivre dans la confusion pendant longtemps, ou de se bachmiliser, ou pire ; de renier l’Islam. Mais la vérité a ses signes que perçoivent les gens patients dans la modestie pour Allah (glorifié qu’Il est), et comme a dit l’imam Ibnou Taymiya : « La fitnah ne survient que d’une de ces deux choses : soit du délaissement de la vérité, soit du délaissement de la patience. » Al Istiquamah

Sans oublier la bonne nouvelle que nous a fait le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa sallam) : « Il ne cessera d’y avoir un groupe de ma communauté qui se tiendra sur la vérité. Et ils seront ainsi jusqu’à ce que vienne le commandement d’Allah (peu avant la fin du monde). » Sahih Al Boukhari, hadith 7312. Tout comme il a dit : « Je vous ai certes laissé sur une voie qui est claire, sa nuit est comme son jour. Ne s'écarte de cette voie que celui qui est en perdition. »


Par cette grande épreuve, Allah a voulu distinguer entre celui qui chemine vers Lui avec piété et celui qui suit sa passion, entre celui qui veut l’élévation de l’Islam et celui qui veut l’élévation de sa personne ou une notoriété éphémère. Les interventions et les répliques de Ch. Rabi’, qu’Allah le préserve, sont toujours animées par la défense de l’Islam et la clarté de son appel, le rejet de l’injustice et l’obligation de bien conseiller les musulmans. Ceci, à l’opposé de cette nouvelle voie des moussa’fiqua qui est plus vile que la haddadiya.
Voir ici sur Ch. Rabi'. 

A suivre in cha Allah.

AbdouSalam abou Yahya Al-faranssy au mois de mouharam 1440, revu et terminé la nuit du 18 joumada Al Oula 1440 (23/01/2019), dans la capitale de l’Égypte.  

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L'imam Rabi' ibn Hadi a dit dans son épître publié en 1433 (2012) : 
« Il est clair (ou fort possible) que la cause de cette grande fitnah, et ce qu'elle a engendré, est le silence des silencieux ; ceux qui refusent d'accomplir cette obligation temporaire (réfuter les erreurs et les ambiguïtés, avertir la communauté). » "Clarification de ce qu'il y a dans la nassiha d'Ibrahim Ar-Rouhayli comme faute et manquement" p. 62

Le chaykh palestinien Raïd Al-Mihdâwi a dit dans son troisième cours du charh ousoul as-sounnah, le samedi 05/01/1400 (15/09/2018) : 
« Il y en a parmi les gens qui sont dans l'obligation de mettre en garde, et le silence venant de ce type de personne n'est pas agrée, car son silence nuit. Ceci, comme le silence de beaucoup de machaykh sur la fitnah actuelle ; la fitnah de Mohammed ibn Hadi. 
Leur silence fait nuisance, et trompe beaucoup les étudiants en science salafis. Mais pire, certains qui ont des objectifs malsains et de la faiblesse méthodique font de ce silence un argument et un tremplin pour attaquer ceux qui ont clarifié la réalité de Mohammed ibn Hadi. Donc le silence ne peut pas être accepté de tous. (...) Dans toute fitnah il y en a qui se taisent, puis la conséquence est la catastrophe qui sort de ceux qui s'assoient avec eux. » 
Ensuite, il cita l'exemple de Da'ich.

Trad. AbdouSalam