09/05/2018

Bienvenue à la pudeur islamique


بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ

Louange à Allah et que les prières ainsi que le salut soient sur le Messager d'Allah, celui qui a dit : 
« Le Paradis a été voilé (et entouré) de contraintes (makarih) et l’Enfer a été voilé (et entouré) de désirs malsains (chahawate). »
Pourquoi la place de la femme est une chose si souvent abordée dans les discours et les livres anti Islam ? Voici dans ce modeste article des clarifications et des éléments de réponse.

Pour commencer (en demandant l'aide d'Allah), on peut résumer le contexte décadent et la perdition des hommes en une ou deux citations.
Aldous Huxley, auteur du livre "Le Meilleur des Mondes" (Brave New World) a dit :
« J'avais des raisons pour désirer que le monde n'ait pas de sens; par conséquent, je partis du principe qu'il n'en avait aucun et il ne m'a pas été difficile de trouver des raisons satisfaisantes à l'appui de ma supposition... Pour moi-même et sans doute aussi pour la plupart de mes contemporains, la philosophie du non-sens ("meaninglessness") fut essentiellement un instrument de "libération".
La libération que nous désirions était simultanément la libération d'un certain système politique et économique (le capitalisme) et la libération d'un certain système de moralité. Nous récusions la morale parce qu'elle faisait obstacle à notre liberté sexuelle. 
» !


Plus clair encore, lors d'une émission télévisée, Julian Huxley petit-fils de Thomas Huxley, (connu comme "le bouledogue de Darwin") ancien président de l'UNESCO (United Nations Educational Scientific Cultural Organization) déclara :
« Nous avons tous sauté sur l'Origine (c’est-à-dire le livre: L'Origine des Espèces de Darwin) parce que la notion de Dieu faisait obstacle à nos mœurs sexuelles. » Fin de citation, voir ici au sujet de la doctrine de Charles Darwin.
Ainsi, quand l'homme renie l'existence même de son Créateur, il devient alors pire que les animaux qui eux n'ont pas de raison...
C'est une loi pire que la loi de la jungle qu'il va vouloir imposer dans la société. Comme par exemple, s’il voit une femme voilée dans l'espace public, cela va lui rappeler que sa liberté sexuelle n'est pas totale. Il va se sentir offensé par ce vêtement selon lui "ostentatoire" ; ce voile qui fait obstacle à sa liberté et qui contredit ses "valeurs" ou sa "culture".
La pornographie, l'homosexualité, la prostitution, le libertinage, la dépravation et le nudisme ; rien de tout cela ne le dérangera, mais le voile dans les écoles, et dans l'espace public…
Imaginons par exemple que cela soit une femme hypocrite qui porte le voile; cela risque tout de même de les déranger car cela va leur rappeler la religion de vérité... 
Que dire alors si celle qui porte le voile islamique est une croyante sincère qui ne cherche que l'agrément d'Allah ?! Elle a certes dans les meilleures des femmes qui ont marché dans ce bas monde, un bon exemple.
Les persécutions, le harcèlement psychologique et les nuisances subis par la vierge Marie, ainsi que la mère des croyants 'Aïcha - 
رضي الله عنها -, et d'autres, n'ont finalement porté absolument aucun préjudice. Bien au contraire, Allah Le Tout Puissant, Le Tout Miséricordieux et Parfait Savant a élevé leur rang ici-bas, tout comme Il leur accorda une récompense immense et un statut privilégié dans l'au-delà.

L'historien français Gustave Le Bon (1841-1931) a dit en 1884 dans son grand livre 'La civilisation des Arabes' :
« L'islamisme ne s'est pas borné à accepter simplement la polygamie qui existait avant lui. Il a exercé sur la condition des femmes en Orient une influence considérable. Loin de les abaisser, comme on le répète aveuglement, il a, au contraire, considérablement relevé leur état social et leur rôle.
Le Coran, ainsi que je l'ai montré en examinant le droit de succession chez les Arabes, les traite beaucoup mieux que la plupart de nos codes européens. Il permet sans doute de se séparer d'elles, comme le font du reste les codes européens qui admettent le divorce ; mais il stipule formellement qu'un « entretien honnête est dû aux femmes répudiées. »
C'est aux Arabes, nous l'avons vu, que les habitants de l'Europe empruntèrent, avec les lois de la chevalerie, le respect galant des femmes qu'imposaient ces lois. Ce ne fut donc pas le christianisme, ainsi qu'on le croit généralement, mais bien l'islamisme qui releva la femme du sort inférieur où elle avait été jusque-là maintenue. Les seigneurs de la première période du Moyen-âge, tout chrétiens qu'ils étaient, ne professaient aucun égard pour elle.
La lecture de nos vieilles chroniques ne laisse aucune illusion sur ce point. Avant que les Arabes eussent appris aux chrétiens à traiter les femmes avec respect, nos rudes guerriers du temps de la féodalité les malmenaient d'une façon très dure. »
En Islam les femmes ont de vrais droits.

Et l'auteur a dit :
« Si la femme donnait naissance à un être contrefait (en Grèce), on se débarrassait d'elle. « À Sparte, écrit M. Troplong, on mettait à mort cette malheureuse créature qui ne promettait pas à l'État un soldat vigoureux. »
« Lorsqu'une femme était féconde, dit le même auteur, on pouvait l'emprunter à son mari pour donner à la patrie des enfants d'une autre souche. » Même aux époques les plus brillantes de leur civilisation, les Grecs n'eurent guère d'estime que pour les hétaïres. C'étaient alors d'ailleurs les seules femmes ayant reçu quelque instruction.
Tous les législateurs antiques ont montré la même dureté pour les femmes. Le Digeste des lois hindoues les traite fort mal. « La destinée finale, le vent, la mort, les régions infernales, le poison, les serpents venimeux et le feu dévorant, dit-il, ne sont pas pires que la femme. » »

En 2016, un candidat aux élections a dit : "La France c'est Charlemagne" !! Dans la biographie de Charlemagne nous trouvons que « Dans une discussion avec sa sœur, le monarque se jette sur elle, la saisit aux cheveux, la rosse d'importance et lui casse trois dents d'un coup de son gantelet de fer, non sans recevoir, il est vrai, force horions pour sa part. » !

Voici maintenant un extrait du journal "Le devoir" en date du vendredi 27 juin 1997 :
« L’Internet ne sera pas censuré : la Cour suprême américaine en a décidé ainsi hier, estimant qu’une loi visant à limiter la transmission de matériel pornographique «portait atteinte à la liberté d’expression» […] Les sites pornographiques ou à connotation sexuelle sont légion sur l’Internet. Ils avaient été estimés à 8000 au printemps dernier par l’avocat du gouvernement américain, Seth Waxman, lequel avait estimé que leur nombre doublait tous les neufs mois. Une enquête du magazine spécialisé Interactive week montre que c’était un des rares domaines rentables de l’internet. L’enquête estimait les profits à environ un milliard de dollars par an, principalement par des cartes de crédit. […] Les défenseurs de la liberté d’expression, qui ont gagné devant la cours suprême, ont souligné que c’était aux parents de déterminer ce qu’ils veulent interdire à leurs enfants, ce que permettent de faire les logiciels de filtrage… »

Notez bien un point très important : ils n'ont pas dit "les défenseurs de la perversité et de la turpitude", de même qu'ils n'ont pas dit "les défenseurs de la sexualité satanique", mais ils ont bel et bien dit : "les défenseurs de la liberté d'expression"... Cela ne s'arrête pas là car il est maintenant question de "droits des travailleurs du sexe" ! 

Selon certains, il y a quatre siècles déjà, les françaises étaient réputées dans les pays voisins de la France pour leurs excès dans la prostitution, l'érotisme et la débauche. Il est question d'un "phénomène propre à la France", d'une "institutionnalisation de l'adultère à partir du 16ième siècle", d'une volonté de "se libérer par le sexe sans être esclave" et aussi (vers 1650) de "prêtres homosexuels"... 
Tout ceci, sans parler des orgies au Vatican et de toutes les souffrances dues à l'absence de loi clair sur le droit des femmes et le devoir des hommes envers elles.
L’ignorance de la législation divine et islamique concernant le mariage était un fléau tout au long de l’Histoire.

Entre 1759 et 1764, le roi Louis XV a eu au moins quatre maîtresses parallèles qui lui ont toutes donné des bâtards connus des historiens !
Au moment de la révolution française (1789 et après), le nombre de prostituées à Paris est évalué à 40 000, soit 13% de la population féminine !! Cela ne s'est pas arrangé avec le temps qui passe, et seule la crainte d'Allah apparaît comme le remède à ce que Satan veut dans ce pays.
Le dit « âge d'or » (sic) des maisons closes en France se situe sous la troisième république, comme en témoigne le "Guide rose" qui les recensait chaque année : l'édition 1936, fait état de 700 adresses avec de nombreux commentaires. Cela concerne également la prostitution « coloniale », au Congo, en Tunisie, au Maroc et surtout en Algérie ; le Sphinx d'Alger étant à cette époque « la plus grande maison de tolérance d'Afrique du Nord ». L'État, et notamment le fisc profitait de ce commerce en prélevant 50 à 60 % sur les bénéfices !

Sur Wikipédia on peut lire :
Un phénomène classique en Carnaval, la liberté momentanée de mœurs, existait aussi au Carnaval de Paris. Le goguettier Désaugiersen parle dans sa chanson V'là c' que c'est que l' carnaval, écrite entre 1800 et 1827:
Au lever du soleil on dort,
Au lever de la lune on sort ;
L'époux, bien calme et bien fidèle,
Laisse aller sa belle
Où l'amour l'appelle :
L'un est au lit, l'autre est au bal...
V'là c' que c'est que l' carnaval.
En 1825, Jouslin de la Salle, écrit dans sa chanson "Le Carnaval" : « Nul mari ne songe à sa femme, En carnaval. » (!!)
Critiquant les femmes de Paris qui, selon lui, « se croient en droit de faire ce qu'elles veulent » et « ne s'occupent que de plaisir et de toilette », Eugène Delacroix écrit entre 1822 et 1863 : « L'adultère, qui dans le Code civil est un mot immense, n'est par le fait qu'une galanterie de bal masqué. Les femmes ont besoin d'être contenues dans ce temps-ci : elles vont où elles veulent ; elles font ce qu'elles veulent ; elles ont trop d'autorité. Il y a plus de femmes qui outragent leurs maris que de maris qui outragent leurs femmes. » Fin.

Ceci s'est passé dans cette vie éphémère, puis, la mort leur est venue. Aucune d'entre elles n'a pu repousser la mort pour jouir un peu plus... Comparer leurs situations avec ce qu'Allah تعالى a véridiquement promis aux croyants et aux croyantes comme plaisirs et délices éternels dans le Paradis...
Le Paradis n'est pas quelques années de jouissances médiocres, mais une vie éternelle avec tout ce que l'âme et le corps veut.
Allah تعالى a dit (TRSV) : 
{ Annonce à ceux qui croient et pratiquent de bonnes œuvres qu'ils auront pour demeures des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux; chaque fois qu'ils seront gratifiés d'un fruit des jardins ils diront: «C'est bien là ce qui nous avait été servi auparavant». Or c'est quelque chose de semblable (seulement dans la forme); ils auront là des épouses pures, et là ils demeureront éternellement. } [Al-Baqarah (2), verset 25]

Il n'y a pas d'échappatoire et de changement du mal vers le bien si ce n'est par Allah. Il n'y a pas de religion plus prestigieuse que l'Islam. Le repentir à Allah a le mérite de purifier nos cœurs avant de purifier nos corps. On ne peut plus être sceptique ou perplexe face à la solution pour réformer nos vies et notre société...

D'après Ibn 'Omar, le Messager d’Allah (salla Allahou 'alayhi wa sallam) a dit :
« La pudeur et la foi sont indissociables. Si l'une disparaît, l'autre disparaît aussi. » Hadith authentifié par les deux imams, Al-Albani et Mouqbil ibn Hadi Al-Wadi’i

Abou Al-Qasim Al-Jounayd (221 - 297) a dit : « La pudeur, c'est reconnaître les bienfaits divins et reconnaître que l'on ne remercie pas assez Allah pour cela.
Ces deux reconnaissances font naître un sentiment qui n'est autre que la pudeur. »

L’imam Abou Hatim Ibn Hibban Al-Boussty (270 – 354), qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : 
« Quand la pudeur d'une personne se fait forte, son honorabilité augmente et elle est de moins en moins blâmable. Mais quand la pudeur faiblit, son honorabilité diminue et elle devient de plus en plus blâmable. » Rawdat Al-‘Uqala

Remarque : Le bikini a été inventé par le pervers français Louis Réard en 194, cependant, il n'a trouvé aucune mannequin professionnelle pour porter son bikini, car elles trouvaient cela choquant... Il a donc payé une danseuse nue du Casino de Paris (19 ans) qui a fait la maudite exhibition ! Peu de temps après, le maillot a été interdit en Espagne, en Italie, en Belgique et au Portugal. En France, il était interdit sur la côte Atlantique. Puis, l'impudeur élimina les bonnes moeurs.

Abou Yahya AbdouSalam Al-faranssy
Article revu et corrigé le Samedi 16 Safar 1442 (soit le 3 Octobre 2020)

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