24/01/2019

Clarification et distinction

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ

Louange à Allah, Lui qui dissipe tout mal et accorde la clairvoyance ainsi que le discernement aux croyants sincères. 


Mohammed ibn Ahmed Al-Bassri a dit : « Les ténèbres de l’ostentation s’extirpent du cœur par la sincérité et les ténèbres du mensonge par la lumière de la véracité. » Al Hilya de Abou Nou’aym, Dham ar-riya (p. 118) de Chaykh Yassine Al-’Adani رحمه الله


L’imam Rabi' Al Madkhaly avait dit il y a déjà bien longtemps : « Rien n’a égaré les jeunes de la oummah, et rien n'a égaré les gens sauf de se taire sur le faux. » Al Majmou' 436/15
Et il a dit: « La défense de la Sounna passe par la critique et l’éloge. » Tanbih al Fattin de Ch. Sa'd AzZa'ttary p.80


L'imam, le  Chaykh Mouqbil Al Wadi’i a dit : « Personne ne s’est levé pour attaquer les gens de la Sounnah sans chuter. »  Tuhfat al moudjib, p.369. Et aussi : « Celui qui dénigre les savants, qu’il sache que sa prédication partira et que la prédication des savants restera. »

L’imam Ahmad a dit : « Celui qui rend menteur les gens de la véracité est un menteur. » Tadhib al Kamal (l’imam Al Mizzi)


Ceci dit, « le menteur ; on ne prend jamais de lui la science ». Cette parole vraie de Mohammed ibn Hadi s’applique sur lui-même. Ses mensonges comptables dépassent le nombre de quinze (voir en exemple le livre de Ch. Zakariya Al-’Adani, en arabe ici 
هل ثبت الكذب على د. محمد بن هادي المدخلي؟! "). 
Ses attaques verbales et ses mises en gardes injustifiées ont atteint plus de quarante personnes (61 selon Ch. AbdouLlah AlBoukhari), parmi les grands savants, les chouyoukh et les étudiants dans le droit chemin (dont au moins 8 du Maroc). 

A cela s’ajoute qu’il est menteur et pervers conformément à la parole d’Allah (sourate An-Nour, v. 4 et 13) pour avoir qualifié un prédicateur marocain de fornicateur sans aucun témoin. Ceci, dans une maison d’Allah, lors de sa maudite sortie de son prétendu silence dont l’audio s’est diffusé dans le monde entier. Puis, un an plus tard, le tribunal saoudien a condamné Ibn Hadi sans tenir compte de ses demandes de favoritisme. 


Pour les traductions des paroles de Ch. Rabi’ et autres en détails, je conseille de revenir au site francophone du frère Mehdi de Birmingham. Mais il y a un autre sujet remarquable mettant en évidence une des contradictions entre Mohammed ibn Hadi et ses partisans : le rejet de la critique du savant est un dénigrement envers lui...

L’imam, l'érudit Abou Bakr Al Khattib Al Baghdâdi (392 - 463) a dit : 
« Et quand nous n’agissons pas en fonction de la parole du critiqueur, il y a en cela une accusation envers lui qu’il ment et une usurpation de son équité. » Al Kifaya vol. 1 p. 334.

Ce n’est pas un sujet de discorde, et les savants comme As-Sakhawy puis l’imam ‘AbdouRahman Al Mou’alymy, Al Albani et Ch. Rabi’ ont confirmé cette parole tout comme le fait que la critique prévaut sur l’éloge si elle est expliquée.

Au mois de Rajab 1439, quand quelqu’un rejetait les insultes de Mohammed Ibn Hadi, certains lui dirent : « Toi tu dénigres Chaykh Mohammed… » et ils invoquent contre la personne ou la bloque, si cela se passe sur les réseaux "sociaux", comme si Ibn Hadi est infaillible, ou qu’il n’y a pas d’Islam sans lui. Pourtant, on a entendu Ibn Hadi lui-même prétendre avec insistance, rage et ardeur que le rejet de la critique du savant n’est pas un rabaissement envers le savant !! Et ses fans propagent sa parole comme si elle est un argument ! 
Au final, celui qui veut soutenir le faux se contredit toujours.


Je conseille à moi tout comme aux lecteurs de craindre Le Tout Puissant et d’être assidu aux causes de la fraternité véridique comme Allah (élevé qu’Il est) nous l’a ordonné. Je conseille de profiter des paroles d’Ibn Taymiya et Ibn Al Qayim qui traitent des maladies de cœur et des causes du sectarisme. Je conseille de prendre garde à la secte de Ibn Hadi en Algérie ainsi qu’au Soudan et de ne pas cacher la vérité. Je conseille d’apprendre l’Islam par le biais des savants dignes de confiance et ceux qui suivent leurs traces. Je conseille aux jeunes en France et particulièrement en région parisienne de profiter des frères qui font de bons efforts comme Ibrahim Abou Talha et Sadek Abou Yahya l’algérien. 


Je conseille d’abandonner le bavardage des menteurs et des petits joueurs qui veulent une prolongation des troubles, ceci, surtout que certains d’entre eux ne comprennent que quelques mots de la langue arabe. Beaucoup d’eux vivent dans un monde imaginaire ou presque : des savants imaginaires, des sa’afiqua et des moumaï’a imaginaires, des espions imaginaires, une mafia imaginaire, des assises de consultation « bid'iya kharijiya » imaginaires et des principes imaginaires…

Tu peux les voir se réjouir des paroles de Mohammed Bazmoul sur l’affaire Ibn Hadi, ceci alors qu'il se contredit lui-même, mais aussi, il diffuse sur son compte des cours du mourji Abdoul’Aziz Raïss, connu depuis longtemps pour sa déviance, et remercie un des pires moussa’fiqua !


Certains ignorants pourraient dire ; pourquoi vous ne nommez pas moussa’fiqua les savants comme l’imam Cha’bi, Ibn Al Qayim ou Soulaymane Ibn Sahman An-Najdy qui ont employé le terme sa’afiqua ? La réponse est facile : contrairement à Ibn Hadi, Azhar Sniqar et sa bande, ces grands savants précités n’ont pas considéré que « sa’afiqua » fait allusion à une nouvelle secte (plus vile que la secte des « Frères musulmans » selon Ibn Hadi) envers laquelle il est obligatoire de se désavouer.
Et au-dessus de cela, ces savants n’ont pas fait de ce mot un sobriquet dirigé pour faire fuir des savants et de leurs grands élèves…


Rien de nouveau dans l'Histoire, sauf les noms de ceux qui pataugent et sèment les troubles. Certains d’eux répètent mot pour mot ce que disait Falih Al Harbi l’égaré. Et pourquoi ont-ils eu recours à la violence physique (comme cela a eu lieu en Algérie et en Tunisie) si ce n’est qu’il y a eu l’instauration de l’alliance et du désaveu pour autre que le Messager d’Allah, salla Allahou ‘alayhi wa sallam ? 

J’ai choisi d’écrire cet article résumé face à ce problème, car beaucoup de francophones risquent de vivre dans la confusion pendant longtemps, ou de se bachmiliser, ou pire ; de renier l’Islam. Mais la vérité a ses signes que perçoivent les gens patients dans la modestie pour Allah (glorifié qu’Il est), et comme a dit l’imam Ibnou Taymiya : « La fitnah ne survient que d’une de ces deux choses : soit du délaissement de la vérité, soit du délaissement de la patience. » Al Istiquamah

Sans oublier la bonne nouvelle que nous a fait le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa sallam) : « Il ne cessera d’y avoir un groupe de ma communauté qui se tiendra sur la vérité. Et ils seront ainsi jusqu’à ce que vienne le commandement d’Allah (peu avant la fin du monde). » Sahih Al Boukhari, hadith 7312. Tout comme il a dit : « Je vous ai certes laissé sur une voie qui est claire, sa nuit est comme son jour. Ne s'écarte de cette voie que celui qui est en perdition. »


Par cette grande épreuve, Allah a voulu distinguer entre celui qui chemine vers Lui avec piété et celui qui suit sa passion, entre celui qui veut l’élévation de l’Islam et celui qui veut l’élévation de sa personne ou une notoriété éphémère. Les interventions et les répliques de Ch. Rabi’, qu’Allah le préserve, sont toujours animées par la défense de l’Islam et la clarté de son appel, le rejet de l’injustice et l’obligation de bien conseiller les musulmans. Ceci, à l’opposé de cette nouvelle voie des moussa’fiqua qui est plus vile que la haddadiya.
Voir ici sur Ch. Rabi'. 

A suivre in cha Allah.

AbdouSalam abou Yahya Al-faranssy au mois de mouharam 1440, revu et terminé la nuit du 18 joumada Al Oula 1440 (23/01/2019), dans la capitale de l’Égypte.  

La suite ici

L'imam Rabi' ibn Hadi a dit dans son épître publié en 1433 (2012) : 
« Il est clair (ou fort possible) que la cause de cette grande fitnah, et ce qu'elle a engendré, est le silence des silencieux ; ceux qui refusent d'accomplir cette obligation temporaire (réfuter les erreurs et les ambiguïtés, avertir la communauté). » "Clarification de ce qu'il y a dans la nassiha d'Ibrahim Ar-Rouhayli comme faute et manquement" p. 62

Le chaykh palestinien Raïd Al-Mihdâwi a dit dans son troisième cours du charh ousoul as-sounnah, le samedi 05/01/1400 (15/09/2018) : 
« Il y en a parmi les gens qui sont dans l'obligation de mettre en garde, et le silence venant de ce type de personne n'est pas agrée, car son silence nuit. Ceci, comme le silence de beaucoup de machaykh sur la fitnah actuelle ; la fitnah de Mohammed ibn Hadi. 
Leur silence fait nuisance, et trompe beaucoup les étudiants en science salafis. Mais pire, certains qui ont des objectifs malsains et de la faiblesse méthodique font de ce silence un argument et un tremplin pour attaquer ceux qui ont clarifié la réalité de Mohammed ibn Hadi. Donc le silence ne peut pas être accepté de tous. (...) Dans toute fitnah il y en a qui se taisent, puis la conséquence est la catastrophe qui sort de ceux qui s'assoient avec eux. » 
Ensuite, il cita l'exemple de Da'ich.

Trad. AbdouSalam

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