Créateur et Concepteur, c'est Lui seul
qui créé la soumission, la foi et la volonté chez qui Il veut parmi Ses
innombrables créatures. Allah choisit des serviteurs qui ne veulent vivre que
pour Lui. Puis Il leur accorde Son aide pour que finalement ils vivent avec
Lui.
Combien de gens reconnaîtront que l'Islam est la religion naturelle d'Allah pour les hommes ? Seul Allah le sait.
Ce que nous savons c'est qu'Allah fera disparaître toutes choses, même les étoiles et les anges dans le ciel, même la mort elle-même, toutes créatures, excepté deux créatures avec ce qu'elles contiennent car elles ont été créés pour l'éternité: le Paradis et l'Enfer. Pour les gens ce sera donc le Paradis ou l'Enfer, il n'y a pas de troisième destination…
Sachons –qu'Allah nous guide- que l'Islam est la religion avec laquelle Adam est descendu du Paradis, la religion qu'il a transmis à ses enfants et la religion avec laquelle Allah a envoyé tous ses Prophètes et Messagers par miséricorde envers nous. Même si cet Islam a eu différents aspects, son sens est la même, et sa réalité n'a pas subie de changement; c'est la soumission à Allah, le Créateur et Unique Dieu en droit d'être adoré.
Pour Allah, la plus complète des émigrations est celle qu'Il a autorisé à Son élu Mohammed avec son pieux compagnon Abou Bakr.
Emigration du cœur et du corps pour l'Unique. Il a dit dans Son Livre: {Quand ils étaient dans la grotte et qu'il (Mohammed) disait à son compagnon : “Ne t'attristes pas, car Allah est avec nous.”} [At-Tawbah: 40].
Donc il n'y a pas de tristesse dans une vie avec Allah, si ce n'est une tristesse passagère sans malheur. Et Allah est avec celui qui côtoie Son Messager - salla Allahou 'alayhi wa salam - ainsi que sa religion par son cœur et son œuvre, même si il ne l'a pas côtoyé avec son corps. Il n'y a pas d'héritiers sans héritage. Le Seigneur des véridiques a beaucoup fait pleurer Abou Bakr et Il a fait de lui un imam, un guide. Mais surtout et tout simplement le meilleur des hommes après Ses Prophètes.
Pour mieux comprendre la dimension réelle de l'Islam authentique, sachons donc quel est l'opposé de la tristesse (ou affliction) évoquée dans le noble verset.
L'opposé de la tristesse c'est la réjouissance. La réjouissance de vivre uniquement pour Allah, de ne prier que Lui, de n'invoquer que Lui, de n'écrire que pour Lui, de ne parler que pour Lui, de ne se taire que pour Lui et ne patienter que pour Lui. Allah (gloire à Lui) a dit dans Son Noble Livre (selon le sens): {Nous n'avons point fait descendre sur toi le Coran pour que tu sois malheureux} [Taha: 2], et Il a dit :
{Ô vous les gens, une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, et une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants.
Dis : “[Ceci provient] de la grâce d'Allah et de sa miséricorde; Voilà de quoi ils devraient se réjouir. C'est bien mieux que tout ce qu'ils amassent.”} [Younous 57-58].
Celui donc qui se réjouit d'autre chose est dans l'erreur. Comment pourrait-il y avoir quelque chose qui mérite le plus la réjouissance alors que c'est Allah qui nous interpelle directement, et c'est Lui qui nous garantit la fin de toutes les maladies de cœur et la guidée si nous croyons en Lui. C'est vers Lui que nous cheminons réellement, et dans sa miséricorde absolue, Il ne cesse d'accorder du sursis aux gens afin qu'ils entrent dans l'islam et complètent leur repentir à Lui.
Dans cette époque, Allah facilite à certaines personnes bien intentionnées la compréhension et la pratique de l'Islam, ne serait-ce qu'un peu. Alors il y a de quoi espérer d'être exaucé. Rien n'est difficile à Allah, Il est Le Tout-Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux et Il n'a besoin de personne.
L'imam Ibn Al-Qayim a dit : « La prédication des Messagers tourne autour de trois choses : la définition du Seigneur, Celui à qui ils appellent, par Ses Noms, Ses Attributs et Ses Actes.
La deuxième base : la connaissance du chemin qui mène vers Lui, et c'est son évocation, son remerciement et son adoration celle qui rassemble l'amour totale et l'humilité totale pour Lui.
La troisième base : la définition de ce qu'ils ont après l'arrivée à Lui dans Sa Demeure de bonté parmi les délices dont le meilleur et le plus sublime est Son agrément envers eux, Sa manifestation pour eux, la vision de Son Visage Le Plus Haut, Sa Paix sur eux et Sa Parole à eux. » [As-Sawâciq Al-Moursala (4/1489)]
Allah (gloire à Lui) a dit dans Son Noble Livre (selon le sens): {Et il n'est rien dont Nous n'ayons les réserves et Nous ne le faisons descendre que dans une mesure déterminée.} [Al Hijr: 21].
L'imam Ibn Al Qayim –qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit:
« Ce noble Texte comprend un trésor parmi les trésors et c'est que toute chose n'est demandé que de celui qui en a les réserves, les clés de ces réserves sont entre ses mains, et leur demande à un autre que lui est une demande à celui qui ne les a pas et n'en a pas le contrôle.
Et Sa parole: {et que l'aboutissement est, en vérité, vers ton Seigneur} [An-Najm, 42], comprend un trésor considérable, et c'est que tout ce qui est voulu, si ce n'est pas voulu pour Lui et relié à Lui, c'est coupé et interrompu car ce n'est vers Lui que cela aboutit. Et il n'y a pas d'aboutissement sauf vers Celui à qui se termine toutes les choses (…).
Et tout bien-aimé qui n'est pas aimé pour Lui, son amour est donc peine et châtiment, et toute œuvre qui n'est pas voulue pour Lui est perdue et fausse. Et tout cœur qui n'est pas relié à Lui est malheureux, voilé de son bonheur et sa réussite.
A été réuni tout ce qui est voulu de Lui dans Sa Parole: {Et il n'est rien dont Nous n'ayons les réserves} Al Hijr, 21, et tout ce qui est voulu pour Lui dans Sa Parole: {et que l'aboutissement est, en vérité, vers ton Seigneur} An-Najm, 42. » (Al fawa id, 196 et Badaa'i al tafsir, 2/101)
L'Islam donc, c'est la servitude de l'homme à Allah, son Seigneur. Et si l'homme sort de cette servitude, il tombera dans la servitude d'un autre, qu'il le veuille ou non.
Il ne nous demande pas d'être comme les anges ou d'atteindre un niveau de foi qui nous est impossible d'atteindre, mais Il nous demande d'être réguliers et sincères dans notre demande de pardon et notre repentir à Lui.
Et comme nous en a informé le dernier des Messagers, chaque prophète était envoyé à son peuple de façon exclusive, tandis que Mohammed est le Messager d'Allah pour tous les Hommes, aux approches de la fin du monde. L'obligation de l'Islam n'est donc pas exclusive aux Arabes.
Si le Prophète Mohammed (salla Allahou 'alayhi wa salam) avait dit: "vous avez la liberté d'adorez ce que vous voulez et de choisir la religion que vous voulez", cela aurait était le plus grand mensonge envers Allah, et la plus grande des trahisons envers l'humanité. La guidée d'Allah c'est l'unique et réelle guidée qui réforme sur terre, à l'opposé des religions mélangées entre le paganisme, les philosophies et les passions abominables. Quand Allah a élu Moussa, la réalité de la divinité est la première chose qu'Il lui a révélé:
{Certes, c'est Moi Allah : pas de vraie divinité à part Moi.} [Taha: 14] (traduction approchée du sens).
Telle est la plus importante des priorités.
L'homme reconnait l'existence d'Allah de par sa nature, ses sens et sa raison. Puis, le Diable le trompe au sujet de la réalité de la divinité, la réalité du droit d'Allah, la réalité de la religion, la réalité de l'amour et de l'adoration. C'est pourquoi les Prophètes qu'Allah a envoyé par miséricorde pour les gens, avaient pour noble mission de dire : {Adorez Allah. Pour vous, il n’y a pas de divinité autre que Lui.} [AlA'raf 59, 65, 73, 85] et {Adorez Allah. Vous n'avez point de divinité à part de Lui.} [Houd 50, 61, 84] et Al Mouminoune 23, 32. Tel est le droit d'Allah notre Créateur.
Tel est l'Islam, la religion d'Ibrahim ("Abraham" en français), Allah –élevé qu'Il est- a dit (selon le sens) :
{Qui donc aura en aversion la religion d'Abraham, sinon celui qui sème son âme dans la sottise (qui fait insolence à son âme) ? Car très certainement Nous l'avons choisi en ce monde; et, dans l'au-delà, il est certes du nombre des gens de bien. Quand son Seigneur lui avait dit : “Soumets-toi”, il dit : “Je me soumets au Seigneur de l'Univers.”} [Al-Baqarah, 130-131]
Allah nous a également dit (selon le sens):
{Son peuple disputa avec lui (Ibrahim); mais il dit : “Allez-vous disputer avec moi au sujet d'Allah, alors qu'Il m'a guidé ?} [Al An'am, 80].
L'imam ibn Al Qayaim a dit (traduit du livre Badaa'i al tafsir) :
« Et ceci est parmi les meilleures paroles. C’est-à-dire: voulez-vous m'esquiver de la reconnaissance de mon Seigneur, de Son unicité, de son adoration seule et m'en faire douter alors qu'Il m'a accordé la droiture et m'a montrer la vérité jusqu’à qu'elle me soit devenue évidente, et m'a démontré la fausseté de l'association, sa mauvaise conséquence et que vos divinités ne mérite pas l'adoration ?! Alors que leur adoration oblige à leur adorateur le sommet de la nuisance ici-bas et dans l'au-delà ?! Comment donc voulez-vous m'esquiver de Son adoration et de Son unicité vers l'association à Lui, alors qu'Il m'a guidé à la vérité et le chemin de la droiture ? »
Puis, après avoir évoqué Ibrahim, le Seigneur a dit (selon le sens) :
{ De même, Zacharie, Jean-Baptiste, Jésus et Elie, tous étant du nombre des gens de bien.
De même, Ismaël, Elisée, Jonas et Lot. Chacun d'eux Nous l'avons favorisé par-dessus le reste du monde.
De même une partie de leurs ancêtres, de leurs descendants et de leurs frères et Nous les avons choisis et guidés vers un chemin droit.
Telle est la direction par laquelle Allah guide qui Il veut parmi Ses serviteurs. Mais s'ils avaient donné à Allah des associés, alors, tout ce qu'ils auraient fait eût certainement été vain.
C'est à eux Nous avons apporté le Livre, la sagesse et la prophétie. Si ces autres-là n'y croient pas, du moins Nous avons confié ces choses à des gens qui ne les nient pas. } [Al An'am, 85-89].
S'ils avaient commis le chirk (l'association à Allah ou idolâtrie), Allah aurait alors rendu toutes leurs œuvres annulées, anéanties, vaines, inutiles, perdues… Cela nous oblige la peur de commettre ce grand péché qui est le plus grave des péchés, surtout quand on sait que ces Prophètes et Messagers sont les meilleurs des hommes pour Allah, les plus pieux, les plus dévoués et vertueux. Personne ne peut être musulman sans délaisser le chirk et se désavouer de lui, car c'est la base de l'Islam.
Le christianisme n'a été déclaré religion officielle de l'empire romain qu'après avoir y avoir fait entrer la philosophie ignorante et l'idolâtrie... Quoi donc de plus extravagant que de passer sa vie dans une religion dont les fondements sont le mensonge contre Allah, le Messie Jésus, sa mère, les Anges et j'en passe...
Quoi donc de plus insensé et de plus injuste ?! Vous ne devez pas appeler les gens à croire à ce qu'il y a dans le nouveau testament, car cela est contraire à l'Islam de tous les Messagers d'Allah. De plus les savants chrétiens eux-mêmes ont remis en cause l'authenticité de ces textes et affirmaient leurs falsifications. Ces textes reflètent l'ignorance et les passions des inconnus qui les ont écrits, mais ils ne reflètent pas la croyance du Messie, ni celle de ses nobles et pieux apôtres.
Délaissez la philosophie et les croix, n'obéissez plus au pape et aux gens du Vatican... Désavouez-vous de tout cela en recherchant l'agrément d'Allah –élevé soit-Il- par votre désaveu. Allah (gloire à Lui) ne pleure pas, contrairement à ce que voudrait nous faire croire le pape en citant des paroles mensongèrement attribuées au Messie. Allah ne ressemble à aucune de ses créatures, preuve en est qu'Il a dit à son sujet dans Son Livre (selon le sens rapproché): {Il n'y a rien qui Lui ressemble; et c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant.} [Ach Choura, 11]
Qui est plus aimé d'Allah (Majestueux et Généreux qu'Il est), le Messie et ses apôtres ou bien Aristote, Platon et Plotin ?!
Pourquoi donc les gens de l'église ont-ils eu recours à la philosophie matérialiste et à la métaphysique de ceux-ci ?
C'est un égarement évident contraire à la foi en Allah et au Messie. Une corruption contre la vraie religion qui a entraîné une corruption des peuples en Europe et ailleurs.
La disparition progressive des savants de l’Évangile en Europe, l'hypocrisie et les pressions politique exercées par le pouvoir romain alors en place, sont les éléments principaux qui ont conduit les chrétiens à des concessions qui ont détruites leur religion; l'adoption de croyances, de rites païens et de pratiques culturelles en contradiction totale avec l’Évangile et la religion du Messie. Il y a en exemple le carnaval, mais je vais là parler de ce qui est encore plus célèbre; "Noël".
Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog : « … la fête (du solstice d'hiver), solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »
Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le pape Jules 1 qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le "Christianisme" deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome...
La différence entre l'enseignement chrétien et l'enseignement du Messie à son peuple, c'est comme la différence entre l'Enfer et le Paradis. Garder le silence sur cette réalité c'est garder le silence sur le chemin qui mène réellement à l'Enfer éternel qu'Allah Le Tout Puissant a préparé pour les mécréants.
La vierge Marie, mère du Messie, n'est pas la mère d'Allah. Elle est morte, elle ne peut pas entendre, ni parler, ni guérir, ni venir en aide, ni faire descendre la pluie, ni protéger d'un mal, ou apporter un bien. Allah seul est Capable de tout cela, Lui Le Vrai Dieu.
Marie n'a absolument aucun pouvoir sur les gens et sur le monde, elle ne peut rien pour eux. Elle n'est jamais apparue à Lourdes, ni à Bernadette, ni à personne. Elle n'est jamais apparue à Fatima, ni à Garabandal, ni aux fillettes, ni à Marthe Robin, ni à Juan Diego au Mexique, ni à personne. De même, elle n'est jamais apparue à Medjugorje, ni dans les Alpes, ni à Beauraing, ni à Banneux, ni en Grande Bretagne, ni nulle part ailleurs, et elle n'a jamais rien révélé à personne, mais Satan joue avec l'ignorance des gens.
Le Messie et sa mère sont désavoués de la déification et de l'idolâtrie, la preuve en est que Le Tout-Miséricordieux a dit dans le Noble Coran (selon le sens rapproché):
{ (Rappelle-leur) le moment où Allah dit : "Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : “Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors d'Allah ?” Il dira : “Gloire à Toi ! Il ne m'appartient pas de déclarer ce que je n'ai pas le droit de dire ! Si je l'avais dit, Tu l'aurais su, certes. Tu sais ce qu'il y a en moi, et je ne sais pas ce qu'il y a en Toi. Tu es, en vérité, le Grand Savant de tout ce qui est invisible.
Je ne leur ai dit que ce Tu m'avais commandé, (à savoir): “Adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur”. Et je fus témoin contre eux aussi longtemps que je fus parmi eux. Puis quand Tu m'as rappelé, c'est Toi qui fus leur Observateur attentif. Et Tu es Témoin de toute chose. Si Tu les châties, ils sont Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes, c'est Toi le Puissant, le Sage”. } [Al Maïdah, 116-118]
A ce moment décisif (que cela se soit passé après l'élévation du Messie ou bien que cela se passera au Jour du Jugement) le Messie a dit: {Gloire à Toi ! Il ne m'appartient pas de déclarer ce que je n'ai pas le droit de dire !}
Le savant 'AbdouRahman As-Si'dy At-Taymimy (d'Arabie) a dit رحمه الله :
« C’est-à-dire: il ne me convient pas et ne m'appartient pas que je dise quelque chose qui ne fait ni partie de mes caractéristiques, ni de mes droits, car personne parmi les créatures, ni les anges rapprochés, ni les prophètes envoyés ou autres qu'eux n'a le droit ou le mérite du statut divin. En fait, tous les serviteurs sont administrés, créés soumis, nécessiteux et impuissants. »
L'imam Ibn AlQayim a dit:
« Le Messie –que la paix soit sur lui- a dit: {Si je l'avais dit, Tu l'aurais su, certes.} et il n'a pas dit: Je ne l'ai pas dit. Et il y a une différence entre les deux réponses dans la réalité du comportement, ensuite il a fait retourner cette affaire à Sa Science (celle d'Allah gloire à lui) de sa situation et son secret.
Il a donc dit: {Tu sais ce qu'il y a en moi}, ensuite il a désavoué son âme de la science de l'inconnu de son Seigneur, et ce qui Lui est propre (gloire à Lui), et a dit: {et je ne sais pas ce qu'il y a en Toi}, puis il a fait l'éloge de son Seigneur et l'a caractérisé par son individualité dans la science de toutes les choses invisibles en disant: {Tu es, en vérité, le Grand Savant de tout ce qui est invisible.}
Puis, il a nié le fait qu'il aurait dit autre chose que ce que son Seigneur lui a ordonné, et c'est le monothéisme pur, il a donc dit: {Je ne leur ai dit que ce Tu m'avais commandé, (à savoir): “Adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur”} ensuite il a informé qu'il était témoin contre eux le temps qu'il a passé parmi eux, et qu'après son élévation il n'a pas eu de connaissance sur eux et qu'Allah –à Lui la puissance et la sublimité- seulement est l'Unique après son élévation qui a connaissance d'eux, en disant: {Et je fus témoin contre eux aussi longtemps que je fus parmi eux. Puis quand Tu m'as rappelé, c'est Toi qui fus leur Observateur attentif.} puis il L'a décrit –gloire à Lui- selon que Son témoignage est au-dessus de tout témoignage et plus général en disant {Et Tu es Témoin de toute chose.} (…)
{Si Tu les châties, ils sont Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes, c'est Toi le Puissant, le Sage.”}
Il n'a pas dit (Le Pardonneur, Le Très-Miséricordieux), et cela fait partie du meilleur des comportement avec Allah car il a dit cela dans un moment de colère du Seigneur contre eux et à l'ordre du Feu. La situation n'est pas propice à la sympathie ou l'intercession, mais c'est la situation du désaveu envers eux.
Si il avait dit: (car c'est Toi Le Pardonneur, Le Très-Miséricordieux), son Seigneur aurait ressenti de l'affection envers Ses ennemis, ceux contre qui s'est endurcie Sa colère. La situation est donc une situation d'approbation du Seigneur dans Sa colère contre ceux à qui le Seigneur Se met en colère. Il s'est donc ravisé d'évoquer les deux caractéristiques par lesquelles sont demandés Son affection, Sa miséricorde et Son pardon pour évoquer Sa puissance (ou son honneur) et Sa sagesse qui comprennent son entière capacité et sa science complète.
Le sens: si Tu leur pardonnes, Ton pardon est donc en plein pouvoir et savoir, ce n'est pas par incapacité de prendre la revanche sur eux et non pas par ignorance de l'ampleur de leurs péchés. Car il se peut que l'homme pardonne à son prochain, faute de pouvoir se venger de lui, ou parce qu'il n'a conscience de l'ampleur de sa méchanceté envers lui. Et la plénitude: c'est le pardon du Capable, Le Savant et Il est Le Puissant, Le Sage.
Quant à Sa parole {ils sont Tes serviteurs}, cela ne veut pas dire que Tu as le contrôle sur eux et que Tu les possèdes, car où est l'éloge si tu dis à quelqu'un: si tu châties untel, tu as le contrôle sur lui? Où est l'éloge dans cela?!
Mais la parole du Messie contient l'annonce de la justice totale, et que si Allah les châtie, ce sont Ses serviteurs; Il les a comblés de bienfaits en les ayant fait exister, en les ayant créés et nourris, et Il a été bienfaisant envers eux sans intermédiaire, (ni demande) venant d'eux. Et face à la bonté, ils n'ont pas été bons envers Lui.
Mieux encore; c'est Lui qui les a créés par Ses bienfaits et Sa grâce, donc si Il les châtie après cela, ce sont Ses serviteurs; Il ne les châtie pas, si ce n'est pour leur faute et leur injustice.
Celui qui les a comblés en premier lieu par de splendides bienfaits, comment pourrait-Il les châtier sans qu'ils méritent le plus considérable des mécontentements ?!
Et aussi il y a une autre notion plus fine que cela, et c'est le fait qu'ils sont Ses serviteurs, cela implique son adoration seule, (la proclamation de Son unicité), sa glorification, son respect, (sa vénération, son culte, son estime), tout comme l'esclave respecte son maître, celui dont le bénéfice ne peut lui parvenir si ce n'est par sa main, et personne ne repousse de lui un mal à part lui.
Donc, si ils mécroient en Lui par la plus moche des mécréances et associent à Lui par la pire des associations, et Lui attribuent tout ce qui est incomplet (indigne), parmi ce qui pourrait faire que les cieux se fendent, que la terre se déchire et que les montagnes partent, ils sont donc ceux qui méritent le plus le châtiment.
Ce sont tes serviteurs, ceux qui ont associés à Toi et ont reniés Ton droit, donc ils méritent le châtiment. » Badaaهi al tafsir 1/336-338
Allah ne châtiera donc personne sans cause. Quant à celui qui se sera soumis à Lui comme Il veut; comment pourrait-il être malheureux alors qu'Il est Le Plus Miséricordieux des miséricordieux…
Egalement, le Tout-Miséricordieux a dit dans Son Livre (selon le sens):
{Ont certes mécrus ceux qui disent : “En vérité, Allah c'est le Messie, fils de Marie.” Alors que le Messie a dit : "Ô enfants d'Israël, adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur." Quiconque associe à Allah (d'autres divinités) Allah lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. Et pour les injustes, pas de secoureurs !
Ont certes mécrus ceux qui disent : “En vérité, Allah est le troisième de trois.” Alors qu'il n'y a de divinité qu'Une Divinité Unique ! Et s'ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d'entre eux.
Ne vont-ils donc pas se repentir à Allah et implorer Son pardon ? Car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.} [Al Maidah, 72-74].
L'imam Abou Dja'far Mohammed ibn Djarir ibn Yazid At-Tabary (mort en 310 soit en 923 G.) a dit dans son tafssir :
« Il a dit –élevé soit Sa renommée-: ne reviennent-ils pas, ces deux groupes mécréants, l'un d'eux qui a dit: Allah est le Messie fils de Maryam et l'autre qui a dit: Allah est le troisième de trois, sur ce qu'ils ont dit, et se repentent de ce qu'ils ont dit, et interrompent par cela leur mécréance, et demandent à leur Seigneur le pardon de ce qu'ils ont dit...
Et Allah est Pardonneur des péchés des repentis de ses créatures, ceux qui reviennent à son obéissance après leurs péchés, Miséricordieux envers eux par l'acceptation de leur repentir et de leur retour vers ce qu'Il aime à la place de ce qu'Il déteste. Il pardonne donc par cela ce qui a précédé d'eux comme fautes. »
L'Islam est la plus belle des opportunités. L'opportunité de connaitre la réalité de la foi qui est de vivre pour Allah, et de connaitre la réalité du bien et du mal.
Sommes-nous meilleurs législateurs ou Allah notre Créateur ? Les multiples passions des hommes sont-elles plus juste ou bien la loi d'Allah ?
Allah, gloire à Lui, a dit au sujet de Son Livre (selon le sens):
{Le faux ne l’atteint ni par devant ni par derrière : c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange.} [Foussilat: 42]
A Allah doit être voué notre culte, notre dévotion et notre noble servilité, Lui qui est le seul à nous avoir fait exister sur cette immense Terre étendue.
Allah (gloire à Lui) a dit dans Son Noble Livre (selon le sens rapproché) : {Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'ai agréé l'Islam comme religion pour vous.}
L'imam Abou Dja'far Mohammed ibn Djarir At-Tabary a dit dans son tafssir:
« Il sous-entend par cela – sublime soit son éloge -: Et j'ai agréé pour vous la soumission à Mon ordre et la résignation à Mon obéissance selon ce que J'ai légiféré pour vous parmi mes limites, mes obligations, mes enseignements religieux, Il veut dire par cela: docilité de vous à Moi. »
L'Islam n'est pas une idée ou une idéologie, mais c'est la religion d'Allah, l'authentique.
Si toutes ces passions et ces idéologies inventées par les hommes ne formaient qu'un, quelqu'un aurait pu se dire que la vérité est dedans, mais quand elles se sont dispersées et ont divergé, toute personne douée de raison se rappela que la vérité est une, elle ne se divise pas et ne se multiplie pas…