04/11/2017

Le "djihadisme" chez Pierre Puchot et Romain Caillet

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ


L'opposition entre l'idéologie kharijite et l'Islam...

Critique du livre ayant pour titre : «Le combat vous a été prescrit, une histoire du jihad en France» de Pierre Puchot et Romain Caillet, sorti le 25/10/2017


Au commencement, il faut remarquer que le terme jihadisme (jihadiya, ou fikr jihadi) est sorti il y a seulement environ 45 ans, par le biais des gens de l'innovation se revendiquant de l'Islam. Bien qu'utile pour désigner de nos jours une réalité, cette étymologie semble plutôt, à l'origine, une ruse venant de ces gens (exemple avec les livres du théoricien innovateur Abou Mous'ab Al-Souri né en 1958).
En effet, dans la langue arabe, ceux qui font le jihad ne se nomment pas "jihadiyoun", ni "jihadyïne", mais moujahidîn ou moujahidoun. 
Comme témoignage de ce que je dis, il y a la parole du terroriste Ayman A-Dhawahiri dans un article du journal « Le Moyen-Orient » en date du 19/9/1422 (soit le 05/12/2001) : « Saiyd Qutb est celui qui a inventé la constitution des jihadistes (« jihadyïne »)… »

Un terme nouveau donc, pour probablement se différencier des érudits de l'Islam et s'identifier à l'héritage du khariji égyptien Saiyyd Qutb (exécuté en 1966 pour terrorisme).

Par complaisance avec les membres des sectes terroristes (ou ses sympathisants), Pierre et Romain parlent de "dogme du jihad". 
Pourtant, en Islam le jihad n'est ni un dogme, ni un pilier. Certes, le "dogme" islamique englobe tout ce qui fait partie de la foi authentique, mais derrière l'expression untel « fait son entrée dans la 'aqida ("dogme") du jihad », il y a le désir malsain d'enraciner les passions des khawarijs (rebelles dits "jihadistes") dans la réalité du jihad... 

Il y a cette obsession à vouloir salir (ou falsifier) ce qui fait vraiment partie de l'Islam en y introduisant ce terrorisme qui fait couler le sang qu'Allah a clairement rendu sacré. 
Et si ce n'est pas l'intention des auteurs, alors pourquoi cet acharnement dans les amalgames et les mensonges alors qu'ils ont déjà fait l'objet de conseils sur le sujet auparavant ?

Dans les lignes qui suivent, il sera mis en évidence qu'il n'y a jamais eu depuis 1430 ans de tronc commun entre les sunnites salafis et les innovateurs khawarij (même si ces derniers sont considérés comme musulmans par la majorité des savants de l'Islam).

D'un point de vue purement historique (Histoire contemporaine), les preuves que le "djihadisme" n'a pas pour origine le prêche salafi sont nombreuses. 

J'évoque ici deux choses notables occultées dans le livre.
Premièrement, ceux qui de nos jours excommunient Mohammed Morssi et Abd Al Fattah As-Sissi (l'ancien et l'actuel chef d'État) ont le même genre d'extrémisme et d'idées que ceux qui ont tués le président d'Égypte en 1981. Ils ont pour référence le livre de l'égaré "Mohammed AbdEsSalam Faraj" (collaborateur dans le meurtre du président) qui est sorti en 1980, c'est à dire une conception du jihad fallacieuse en rupture totale avec la voie salafie. Prétendre que l'extrémisme provient de la Salafiya est tout aussi faux que de dire que l'hérésie a pour origine l'Islam.

Deuxièmement, il y a eu une sédition chez les combattants en Afghanistan dès le début des années 80 avec pour cause la propagande kharijite (dite djihadiste parfois par euphémisme) de l'égyptien Imam ibn Abdil'Aziz ("Sayyid Imam" dans ce livre), présent dans la région, et ayant fui les arrestations de 1981 en Égypte. Ceci mènera à la sortie de son grand livre takfiri "Al 'oumdah fi i'dad al 'oudah" en 1988, et au meurtre le plus lâche dans l'Histoire de l'Afghanistan ; celui du noble combattant salafi Jamil Ar-Rahman, tué dans son bureau fin août 1991. Il a été exécuté, car de par sa bonne connaissance de l'Islam et sa popularité, il représentait la dernière force de dissuasion, le dernier rempart contre l'idéologie kharijite (dont l'organisation du groupe des "Frères Musulmans" n'est jamais innocente). Encore de nos jours, les Afghans subissent les dommages de ce crime.

Dans un témoignage, on apprend aussi qu'en 1405 (fin 1983 ou 84) il y a dans ce pays un groupe de combattants (ou pseudos combattants) qui sont d'avis que le roi Fahd est un mécréant apostat, à cause des pêchés supposés ou présents en Arabie Saoudite... 

De par son ancienne proximité avec le chef du groupe "Al Qa'ida", l'avocat égyptien Mountasir AlZiyat rapporte en 2004 : « Et AdDhawahiri a été capable de changer fondamentalement et stratégiquement la doctrine d'Oussamah bin Laden après l'avoir rencontré en Afghanistan en 1988. »
Il explique dans son livre qu'après qu'une grande amitié ait lié les deux hommes, Ayman AdDhawahiri (qui était déjà considéré par les djihadistes égyptiens comme un leader) a réussi à manipuler Ben Laden, tout comme il dément que ce dernier ait été manipulé par le leader palestinien AbdouLlah 'Azzam, personnage moins haineux envers les gouvernements musulmans qui finira tué par des djihadistes...

Troisièmement, parmi les séditions séditions que les deux auteurs occultent, il y a celle du khariji Jouhaymane Al-'Outaybi et de son camarade Mohammed Al-Qahttani, avec au final des crimes d'une gravité inédite ; plus de 200 morts à La Mecque en novembre et décembre 1979. Si on dresse une chronologie historique et qu'on suit la logique des évènements, cet épisode terroriste est évidemment à classer comme "djihadiste".

Il n'y a pas mention, non plus, du discours de Hassan Al-Banna et des fréristes sur l'obligation de restaurer le califat, ou d'instaurer un État. Le lien est pourtant évident entre tout cela et l'apparition de l'organisation dite "Etat islamique" en 2014.
Mais... Pierre et Romain voudraient faire croire que ce n'est qu'au moment de la venue des Américains en 1991 (guerre du Golfe) qu'il y a eu une "scission au cœur du salafisme" ; une partie d'eux restant pour le jihad, et une autre contre, devenant ainsi "quiétistes", ou même "pro USA", mais encore "apolitique" !

Plus étonnant encore, dans une audace mensongère jamais encore lue, ils comparent cette pseudo scission "à la relation tumultueuse entre catholicisme et protestantisme" !!
Ceci donc en toute ignorance de la parole du Messager d'Allah (Salla Allahou 'alayhi wa salam) : « Un groupe de ma Communauté ne cessera d'être dans la vérité et d'avoir le dessus jusqu’à que vienne l'ordre d'Allah (peu avant la fin du monde), celui qui s'opposera à lui ou l'abandonnera, ne lui causera aucun préjudice. » [Rapporté par les imams Al-Boukhari, Mouslim, Abou Dâoud et d'autres] 
Et de sa parole ; « Cette communauté se divisera en soixante-treize groupe, tous en Enfer, sauf un seul groupe. » (Voir: http://terre-islam.forumprod.com/l-authenticite-du-hadith-sur-la-division-de-la-oumma-t6.html#p7)

Les sunnis, autrement dit les salafis, ne sont toujours qu'un seul groupe et les divergences qu'il y a entre eux ne concernent jamais les fondements de l'Islam. En revanche, les divergences entre les salafis et entre Abou Al-A'la Al-Maududi, Sayyid Qutb, Moustapha Choukri, Oussamah Ben Laden, Ayman Ad-Dhawahiri et leurs suiveurs concernent sans aucun doute les bases de l'Islam.

Difficile d'y voir clair dans la mascarade du duo (Pierre et Romain) ; cette surenchère sensationnaliste pour la gloire d'eux-mêmes ou autres ! 
Ils essayent de faire croire que les terroristes "djihadistes" sont sur la voie des deux imams salafis ; Ibn Taymiya et Mohammed ibn AbdilWahhab. Mais en réalité, ceux-ci ne prennent de ces deux imams (comme référence ou inspiration) que ce qui en apparence peut secourir leurs propres hérésies innovées. Ils ne s'inspirent jamais de ces deux imams de façon globale et détaillée. Dans leurs écrits, il y a l'interdiction du suicide, mais eux autorisent les attentats suicides. Dans leurs écrits, il y a la sacralité du sang des musulmans mais eux excommunient les musulmans sans droit pour ensuite les tuer.
Ibn AbdElWahab a lui même dit : « Quant à ce qu'ont évoqué les ennemis à mon égard comme quoi j'excommunis et juge autre mécréant par suspicion IU alliance, ou bien que je bug mécréant l'ignorant sur lequel l'argument n'a pas été établit ; ceci est une immense calomnie. »
[Majmou' mouâlafat AcChaykh 3/14]
De plus, dans les paroles de Mohammed ibn AbdilWahhab il y a une indication claire que l'appel à l'établissement d'un califat islamique unique pour tous dans le monde est un genre d'absurdité. Ceci au vu des différentes allégeances valables dans les pays musulmans avec leurs diverses frontières reconnues. Cet avis est l'avis de l'imam Ahmad, Al-Qourtoubi, de A-Chawkani et d'autres, y compris l'imam Ibn Taymiya comme il a lui-même expliqué. Il y a en fait consensus des musulmans sur ce sujet depuis l'an 132 de l'hégire.

D'autre part, au sujet de l'excommunication (at takfir) l'imam Ibn Taymiya a lui-même dit (comme nous trouvons dans Majmou' al fatawa) : 
« Et celui qui s'est assis avec moi sait cela de moi : que je suis un de ceux qui interdisent le plus que soit jeté l'anathème sur une personne ou qu'elle soit accusé de perversité ou de péché sauf si nous savons que l'argument du Message (d'Allah) fut établit sur elle. Celui-ci (le Message) dont celui qui le transgresse est parfois mécréant, et parfois pervers.
Et personne n'a le droit d'excommunier un musulman même s'il a commis une erreur et une faute jusqu'à que l'argument lui soit établit et que l'évidence lui soit clarifiée. Et celui dont nous sommes certains de son Islam, ceci (le statut de musulman) ne peut lui être enlevé par le doute. Plutôt, l'Islam ne peut lui être obstrué qu'après que l'argument soit établit et l’ambiguïté dissipée. »
Ibn Taymiya était un grand combattant et il n'est jamais tombé dans le "djihadisme" ou le kharijisme ne serait-ce qu'une seule seconde de sa vie.
Il disait : « La base est la protection du sang de l'humain, il ne peut donc être tuer qu'en droit. »
[Al-Sârim al-masloul p. 104]

Après avoir évoqué qu'il s'agit d'un thème de divergence entre les savants, Ibn Taymiya dit au sujet de l'exécution de la peine de mort envers le musulman qui tue un non-musulman sous sécurité musulmane, que celle-ci doit s'appliquer car c'est une corruption commune, tout comme sa main doit être coupée s'il vole leurs biens. Source : Majmou' al fatâwa 28/311

Parmi les termes mensongers et vicieux qu'ils (Pierre et Romain) utilisent, il y a le mot "clergé" pour désigner les savants de l'Arabie Saoudite... Mais peut-on reprocher aux savants de s'entourer des autorités politiques alors que dans la Sounnah il y a l'ordre de les conseiller ?! Peut-on bien conseiller une personne sans avoir de liens amicaux avec elle ?! Ce genre de sobriquet n'est pas nouveau puisqu'en 2015, Romain Caillet utilisait le terme "théocratie wahhabite" ! 
Le but est en fait le même que l'emploi du mot "clergé" car le terme "théocratie" vient de la tyrannie chrétienne dans laquelle les dogmes et les lois religieuses furent dictés par des hommes injustes et ignorants. Au contraire de cela, le commun des gens peut constater qu'Allah (élevé soit-Il) a préservé l'Islam et les musulmans des fléaux chrétiens. Les autorités saoudiennes sont innocentes de l'obscurantisme chrétien et elles basent leur politique sur l'application du Livre d'Allah et de la Sounnah de son Messager -salla Allahou 'alayhi wa salam-, même s'il y a parfois des exceptions à cette base...

Selon Romain, l'État saoudien pratiquerait un annulatif de l'Islam ! "Les intérêts du royaume saoudien exige parfois de s'allier à des infidèles contre des musulmans." C'est en effet par ces termes que Romain Caillet répétat mot pour mot la prétention d'Oussamah Ben Laden (comme dans sa cassette audio: "Préparez-vous au jihad")... Oui ! Et cette calomnie est parue dans "Le Point Références" en novembre 2015… 
Dans les faits, il n'y a jamais eu de la part de l'État saoudien que alliance (pacte, accord, et non pas soutien aux non musulmans) avec des kouffars pour les musulmans, et non pas contre eux. Cela n'est en rien un annulatif de l'Islam, au contraire de ce qu'ils disent.

Ce livre est 
donc une alliance insolente entre un homme (dit "islamologue", "historien" !) et un journaliste (non arabophone) pour la banalisation (et même une forme de promotion) du terrorisme "djihadiste" au détriment des musulmans. Le résultat ? Des ambiguïtés et des raccourcis mensongers pour la destruction de l'Islam, un livre avec pour principe de base : "Le djihadisme est issu du salafisme" ! Extrait :

« Grand et très enthousiaste lorsqu’il s’exprime, Guihal ("Abou Oussamah") a le verbe haut, souvent un bon mot à la bouche, et la sentence facile. L’importance de son rôle au sein de l’État islamique a crû de manière exponentielle après son arrivée en Syrie en 2015. En une année à peine, il a gravi les échelons, jusqu’à s’imposer comme le principal prédicateur français de l’organisation. Avec lui, l’EI veut montrer qu’il produit ses propres idéologues, de toutes nationalités. Qu’il est devenu sa propre référence idéologique. Adrien Guihal, lui, multiplie les messages audio à destination des partisans de l’État islamique. Il vient de consacrer les dix dernières années de sa vie au jihad.

Né en 1983, Adrien Guihal grandit dans le quartier des Hautes-Noues à Villiers-sur-Marne, et se convertit à l’islam en 2002. Salafiste quiétiste à tout juste dix-neuf ans, il fréquente une mosquée située à Noisy-le-Grand, tenue par Bachir Benhassen. D’origine tunisienne, cet imam dénonce régulièrement Oussama Ben Laden durant ses prêches. Son influence ne va toutefois pas empêcher le jeune disciple de basculer du côté jihadiste.
En 2006, Adrien Guihal s’expatrie au Caire. (...)
Mais malgré sa détermination, il ne trompe pas la vigilance des autorités, et va pour la première fois connaître la prison. Sa radicalité ne sort que renforcée de cette épreuve. Après sa sortie en juin 2012, il oriente ses activités de prédication vers les fondamentaux du dogme salafi jihadiste, ce qui traduit une nouvelle étape dans la radicalisation de ses idées. Guihal insiste notamment sur les enseignements du cheikh saoudien Ahmed al-Hazimi, dont les principaux ouvrages sont des commentaires des oeuvres de Muhammad ibn Abd al-Wahhab.
L’année suivante, Guihal se rapproche de l’association Ana Muslim (« Je suis musulman »), dont il devient très vite la référence religieuse. De sympathisant au courant, il s’est désormais mué en un idéologue... » Fin de citation !!

Pourquoi le livre n'a pas pour titre "Hommage aux superstars du djihadisme" ?  On peut craindre que cette admiration pour les semeurs de troubles risque de devenir contagieuse... Ou, malheureusement, elle l'est depuis longtemps. Celui qui croit qu'il y a un État islamique entre la Syrie et l'Iraq est comme celui qui court dans la rue pour tenter de capturer le vent, ou pire. A l'automne 2009, Romain Caillet faisait une vicieuse promotion pour Ali Al-Halabi, un prédicateur égaré en Jordanie. Que cela soit fait par admiration ou pas, le travail de Romain est clairement hypocrite. Plus tard, il sera exclu du Liban pour refus de condamner clairement le terrorisme.

Tout comme le terme "Salafiste-jihadiste" est une invention de Gilles Kepel en l'an 2000, le terme salafiste quiétiste pourrait tout aussi venir d'un imposteur comme lui. En effet, le quiétisme est un mouvement catholique espagnol qui n'a aucun lien avec l'Islam et les musulmans ! 

On se trouve face à des vedettes rancunières et dangereuses qui veulent stériliser le prêche islamique et falsifier ce qu'est la politique. Il est question de "communautarisme" et de terrorisme mais ces imposteurs veulent que l'attraction se fasse sur eux-mêmes et non sur la réalité de l'opposition entre Islam et terrorisme
A l'image des entêtés tels François Burgat, Jacob Cohen ainsi qu'Alain "Soral" qui se comportent comme des agents de l'Iran ou du Qatar ; ce sont des sortes de résidus communistes érigés contre le retour vers l'Islam authentique, voulant placer les idées athées au dessus de l'Islam. Tous rivalisent dans l'arène de l'hypocrisie, mais remarquons seulement que Alain "Soral" présente les terroristes kharijites comme des « voyous resalafisés » ; des mots qui résument en fait tout le discours islamophobe de Gilles Kepel !
Beaucoup se plaignent de "l'islamophobie" tout en étant eux-mêmes comme des TGV vers l'hypocrisie et la mécréance.
Revenons au livre. 
Au sujet d'Ahmad ibn Omar Al-Hazimi, nous lisons dans la marge en bas : « Les jihadistes se réfèrent essentiellement à lui... » ! 
Il n'est donc pas en prison pour des raisons "obscures" comme ils disent !! 

Dans les paroles de Pierre et Romain, pas moins de cinq rebelles aux autorités musulmanes légitimes (actuellement en prison) sont qualifiés de "oulémas" ; autrement dit savants de l'Islam reconnus !! On remarque aussi une grande ressemblance avec les propos de Xavier Raufer, le pseudo expert.
Dans leur livre en commun, Pierre Puchot et Romain Caillet disent aussi ; "Épisode annexe dans l’histoire du jihad de France, l’entreprise terroriste menée par le gang de Roubaix va durablement marquer la mémoire de la mouvance jihadiste.
En quoi le racket, le sabotage, le braquage, la mafia et le banditisme font partie du jihad islamique ?! Ils se moquent des gens.

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » 
Non, les crimes des musulmans, les violences, les vols et les attentats en France depuis plus de 30 ans ne sont pas du jihad. 

Personne n'a le droit de mentir ou de transmettre de la sympathie envers des terroristes pour gagner de l'argent, mais pourtant certains journalistes et "chercheurs" le font sans complexe... 

Le jihad a ses conditions et ses normes pour qu'il soit jugé authentique, islamique. Parmi cela ; que les musulmans soient unis autour d'un dirigeant et non pas sous l'emprise de la division avec de faux dirigeants, vrais sectaires comme les responsables du GIA, "Al Qa'ida", "Da'ich" ou autres groupes du genre. Le terrorisme seul n'est jamais semblable au jihad, et le but du jihad n'est jamais de trahir ou falsifier l'Islam.

L'Histoire prouve qu'évoquer l'importance du jihad en occultant ses conditions obligatoires est souvent cause de préjudice et de troubles pour les musulmans. A notre époque la plus part des musulmans ont besoin de connaissances religieuses élémentaires, pourquoi donc insister sur les mérites du jihad tout en occultant ce qui est plus important que le jihad armé lui-même ?

L'imam Ahmed ibnou Taymiya رحمه الله (mort en 728 H. soit en 1328 G.) a dit (comme dans Majmou' al fatawa d'Ibn Al-Qassam 10/191) : 
« La réalité du djihâd est l'ijtihad (l'effort, le combat) dans l'obtention de ce qu'Allah aime parmi la foi et les œuvres vertueuses, et le rejet de ce qu'Allah déteste parmi la mécréance, la perversité et le pêché. »

Les Textes indiquent que les problèmes de prédication sont résolus par le biais des savants éducateurs, ceux qui portent l'héritage du Messager -salla Allahu 'alayhi wa salam-. Ceci, car les savants (ulémas et gens de science) sont les représentants du groupe sauvé et victorieux, comme l'imam Al-Boukhari -rahimahouLlah- a dit en titrant dans son recueil authentique : « Chapitre de la parole du Prophète -salla Allahu 'alayhi wa sallam- : "Il ne cessera d'y avoir un groupe (tâïfa) de ma communauté (oummati) apparent dans la vérité." Et ce sont les gens de science. »...

Ce qui concerne les affaires de prédication englobe aussi le jihad. En effet, car celui-ci a été légiféré par Allah pour la prédication et la diffusion saine de l'Islam, non pas pour tuer des mécréants.
Cette notion importante sur l'objectif du jihad se trouve dans le livre (en arabe seulement) sur le statut du jihad en Palestine du Chaykh palestinien Sa'd Az-Za'tary.
En Islam, il y a le dhimmi, le moustaman et d'autres dont le noble Messager d'Allah (salla Allahu 'alayhi wa sallam) a rendu le sang sacré, donc, si le but du jihad serait de tuer, aucun mécréant ne serait épargné, ni même protégé par un statut spécifique.

Ces intrus djihadistes comprennent-ils quelque chose de notre religion ? Après les attentats en France, certains d'eux disaient: "Un mécréant n'est jamais innocent, car le koufr (la mécréance) est un crime." ! C'est ce genre de propos que j'ai pu lire sur le net.

Les derniers attentats ne sont pas du jihad. Au contraire, ce sont des crimes clairement interdits en Islam. Mais imaginons qu'il y ait un vrai jihad légiféré sous une bannière connue et sans ambiguïté ; cette parole précitée serait-elle vraie ou pas ?!
Le savant Mohammed ibn Isma'ïl As-San'ani (1182 H. / 1769 G.) a expliqué qu'il y a dans le Livre d'Allah pas moins de onze versets indiquant que la cause dans l'obligation de combattre les mécréants n'est pas seulement la mécréance.

Allah le Très Haut a dit (selon le sens) : { Nulle contrainte pour la religion } [Al-Baqarah (2), 256]. 
As-San'ani a dit : « Ceci est un Texte général selon lequel nous ne contraignons personne pour la religion. Si donc le mécréant devait être combattu jusqu'à ce qu'il se soumette (à Allah; se convertisse), ceci serait alors la plus immense des contraintes pour la religion. Et certes, le Prophète (salla Allahu 'alayhi wa sallam) et les croyants avec lui faisaient prisonnier les hommes et les femmes, parmi les idolâtres sans les contraindre à l'Islam. (...) 

Il n'a jamais contraint de femme à l'Islam, il a conquis La Mecque tandis que sa population est idolâtre sans jamais contraindre personne à l'Islam. Au contraire, il a accordé la sécurité à ceux qui ne l'ont pas combattu. (...) Quant aux chrétiens; il a envoyé des messagers qui appellent les gens à l'Islam de leur plein gré et non par contrainte, des chrétiens et d'autres sont entrés dans l'Islam. C'est alors qu'ils ont tué certains d'entre eux qui se sont convertis. Les chrétiens sont donc ceux qui ont injustement commencé le combat. » Fin de citation.

Ensuite, ce savant dit donc que le koufr n'est pas la seule cause de l'obligation du quital (combat), mais c'est un koufr avec une nuisance envers l'Islam et les musulmans.

Ce qu'ils ont nommé "État islamique en Iraq et au Levant" n'est pas un État mais un gang, et ce n'est pas islamique, mais criminel. C'est une arme contre la communauté musulmane et une arme contre l'appel à Allah, Le Plus miséricordieux des miséricordieux.

En Islam, la guerre n'autorise jamais la trahison des engagements. L’imam Mohammed ibn Idriss Ach-Chafi’i (né à Gaza en 150, mort en 204) a dit comme dans Al Oum vol. 4 p. 263 (Dar al fikr) :
« Si un groupe de musulman entre dans le pays de la guerre par un accord de sécurité (amân), l’ennemi est donc d’eux en sécurité jusqu’à ce qu’il les quitte ou que se termine la durée du pacte de paix. 
Ils (les musulmans) n’ont pas le droit de les offenser, ni de les trahir. Et si l’ennemi fait prisonniers les enfants des musulmans et leurs femmes, je n’aime pas qu’ils trahissent l’ennemi ; mais cependant, j’aime qu’ils demandent la résiliation du pacte avant d’agir. S’ils le font, alors ils les combattent pour les femmes et les enfants. »

Le Messager d'Allah - salla Allahou 'alayhi wa salam - a dit : 
« Ne soit pas traître envers celui qui te trahis. » Rapporté par l’imam Abou Daoud (3535) et authentifié par l’imam Al Albani

Il a aussi dit « Prenez garde à ne pas exagérer dans la religion, car ce qui a perdu ceux d’avant vous est l’exagération dans la religion. » (Sahih An Nassâï, Sahih ibn Mâjah, 3029 et takhrîj as Sounnah de l'imam Ibn Abî 'Assim, 98)

L'imam Ahmed ibnou Taymiya رحمه الله (mort en 728 H. soit en 1328 G.) a dit au sujet du hadith ci-dessus dans son livre "Iqtidda sirâtt al mousstaqim" : 
« Cette parole est général pour l'ensemble des catégories d'exagérations dans les croyances et les œuvres. » 

La transgression des pactes de paix ainsi que les crimes au nom du Jihad ou de l'Islam ne seront jamais agréés par Allah Le Seigneur des hommes. Ceci, car le Messager d'Allah - salla Allahou 'alayhi wa salam - a clairement dit : « Celui qui pratique une pratique ne faisant pas partie de notre religion, sa pratique sera rejetée. » 
Et dans une autre version authentique : « Celui qui innove dans notre religion ce qui n'en fait pas partie sera rejeté. »

L'Islam est complet depuis 1430 ans, il est donc vain d'inventer ou de vouloir y introduire un culte qui n'en fait pas partie.

L'imam Mohammed Ibn Ibrahim All Al-Chaykh, mort en 1389 (1969 G.) avait une grande clairvoyance dans la religion d'Allah. 
Il a dit : « En soi, les Lois (ou les jugements) d’Allah et de son Messager (salla Allahou 'alayhi wa sallam) ne changent nullement en fonction des différentes époques, de l’évolution des situations existantes ou du renouvellement des événements. 
Il n’y a pas une seule affaire dont le jugement ne peut être retrouvé dans le Livre d’Allah ou la Sounnah du Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa sallam), que ce soit de manière textuelle et explicite, par voie de déduction, ou par un autre moyen. Certains en possèdent la science, d’autres l’ignorent. »

Revenons au livre. Pierre et/ou Romain ont eu un entretien (exclusif!) avec Omar Diaby, dit "Omsen". Selon moi, le "Om" est pour Omar, et "sen" pour Sénégal ou sénégalais puisqu'il est originaire de ce pays.

Cet individu, je l'ai conseillé en 2010 via Dailymotion mais sans succès. Il ne revient pas vers la Sounnah car Satan l'a trompé depuis longtemps par l'amour de l'innovation. Omar est un cas exemplaire qui montre à quel point les djihadistes n'ont rien à voir avec l'Islam. 
Il met en en avant le nombre 19, nommant sa série "19 HH" comme le font les mécréants ésotériques du bahaïsme (Al-Bâtiniyya Al-Bahâ'iyya, les adorateurs de BahahuLlah, un perse qui se faisait passé pour Allah).
On sait aussi que dans la version la plus propagée (dite officielle) des attentats du 11 septembre 2001, les terroristes qui choisissent la mort sont 19. 
Comme la majorité des gens de son camps, et probablement par imitation, Omar se dit "content" de ces attentats, cependant, les deux camps (victimes, gouvernement US et djihadistes) n'ont jamais apporté de preuves claires que ces actes furent commis par des "pirates de l'air" et non pas par une technologie d'aviation. [1] 
Au moins 15 ans avant cette date catalytique, les sionistes à Washington et New York avaient bien assimilé l'imbécilité et l'opportunisme des djihadistes...


Omar reprend les paroles des égarés qui interprètent le Livre d'Allah avec leurs passions et falsifient le sens de l'élévation d'Allah -Ta'ala- au dessus de Son Trône. Que dira t-il devant Allah au Jour du Jugement ? 
Bien sûr, l'avis des jahmites sur le sujet n'a aucune base dans la langue arabe.

Son imposture ne s'arrête pas ici. En effet, il attribue au Messager d'Allah (salla Allahou 'alayhi wa salam) des paroles qu'il n'a jamais dit, en prétendant que c'est "rapporté" par Ibn Hajar Al-Asqalani ! 

Il semble convaincu que les juifs vont détruire (ou veulent détruire) al masjid Al-Aqsa (la grande Mosquée à Jérusalem), et pour soutenir cela il fera tout bêtement un montage avec une image de la mosquée écroulée sur elle-même ! Du jamais vu.

Dans ses montages, il ne s'est pas gêné pour utiliser les paroles de Khalid Yassine, un khariji américain qui faisait l'éloge des Talibans, ainsi que celles du khariji égyptien Mohammed Hassân, le même qui le 20 août 2003 autorisa les attentats suicides puis affirma que Oussamah Ben Laden est un "héros" ! Qui se ressemble s'assemble. 
On note aussi un extrait vidéo de Mohammed Achamlane (dit "Cortex") le résidu khariji métamorphosé de "Forsane Al 'Izza", le même qui disait à un vieux musulman dans la rue à Paris : « Vous avez votre religion et nous avons la nôtre ! »

Par la suite, les montages de Omar "Omsen" sur la mort et la vie de Oussamah Ben Laden seront le bouquet final de son charlatanisme. 
Qui est donc Ben Laden ?
Quelqu'un au Soudan a dit : « Les salafis ne se sont pas réjouis de la mort d'Oussama Ben Laden » ! En réponse à cela, le savant de Médine Ch. 'Obayd Al-Jabiri a dit : « Je ne pense pas qu'il ait un salafi ayant entendu sa mort sans qu'il ne se soit réjoui, car il est selon moi la tête des khawarij à notre époque... »

Omar dit avoir fait allégeance à Ayman A-Dhawahiri. En 1995, celui-ci a sorti un article dans une revue kharijite avec pour titre : « Le chemin pour Al Qouds (Jérusalem) passe par Le Caire » ! Sous entendu : Le combat contre les musulmans (qu'ils jugent apostats) passe avant le combat contre les sionistes...

À savoir que leur précurseur dans cette voie était un juif rebelle (du Yémen) qui est parti en Iraq, puis au Cham, puis en Égypte pour attiser les gens contre le pieux serviteur d'Allah (et imam martyr) ; 'Othmane ibn 'Affane. Vouloir sauvegarder la doctrine djihadiste est en effet un peu comme revivifier la vielle idée d'un hypocrite juif infiltré.

Omsen l'obscène cautionne t-il l'ignoble attentat suicide contre l'afghan Ahmed Chah Mass'oud (le 09/09/2001) ?
En lisant l'entretien autobiographique, c'est une question qui se pose.
Malika, la femme du tueur (célèbre pour son livre), n'a pas trouvée d'homme lui montrant le droit chemin, elle a donc crue que la voie de son mari est celle de l'Islam authentique.  

Rendre licite le sang des musulmans sans droit est de la mécréance. Omar ne sait-il donc pas que c'est un sujet de 'aqida (croyance) ?! 

Les savants sunnites ont dit : « L'excommunication (le takfir) sans droit est un crime (djinaya) qui ne ressemble à aucun crime. » Et : « Juger par erreur que 1000 mécréants sont entrés dans l'Islam est moins grave que de juger par erreur qu'un seul musulman est sorti de l'Islam. » 

Pour que les musulmans s'unissent comme Allah leur demande, une condamnation claire de cette doctrine kharijite takfiriste "djihadiste" et sectaire est certes impérative.

Omar dit aussi : « Pendant cette incarcération, je priais la nuit et je jeûnais les journées... » Difficile d’avoir en esprit qu'un musulman sincère envers Allah, craignant l'hypocrisie et l'ostentation dise de telles choses, sinon, quel est l'intérêt ?
Omar disait en 2014 :
« Les gens de l'EIIL (Da'ich) sont en fait des jeunes ignorants sans formation religieuse sérieuse, théorise-t-il. Et puis ce sont d'anciens voyous dont le comportement déviant ressort dès qu'on leur met des armes entre les mains » !! 
Description qui correspond donc (avec un petit peu de recul) parfaitemement à lui-même, il n'y a en fait que le nom du groupe qui change, la kounya du khariji (abou untel) ou son âge !! De par son âge, Omar voudrait se faire passer pour un sage pieux, cependant son insolence est toujours aussi juvénile. Il n'a absolument aucune argumentation islamique valable pour justifier la voie qu'il suit, il tente donc d'esquiver la vérité comme s'il n'était pas encore démasqué. 
L'authenticité d'un argument (un hadith ou un athar) n'engendre pas forcément l'authenticité d'une argumentation, mais pire que cela, et malheureusement, encore trop de gens dans ce monde ne savent pas distinguer entre ce qui est vraiment un argument et ce qui ne peut en être un, ainsi ils tombent dans les pièges des imposteurs... 

Après avoir dit qu'il n'y a plus de musulmans, leur grand diable et taghout Sayyid Qutb (mort en 1966) a dit : « L'affaire de la présence d'Islam et de la présence de musulmans est celle qui a aujourd'hui besoin d'être traitée. » La question, selon lui, est de savoir s'il y a encore de l'Islam et des musulmans dans le monde... Cette parole revient donc à renier les Textes.

Dans son premier livre dont il ne s'est toujours pas repenti, "Sayyid Imam" dit en introduction que l'ouvrage traite des sujets de "politique légiférée". En réalité, dans le contenu il juge mécréant presque 99% des musulmans...
Les musulmans doivent sortir de la passivité face au danger de cette propagande. J'ai moi-même lu un journaliste français se plaignant que les livres de Sayyid Qutb soient brulés sur la place public à Benghazi ! Les éditions qui ont sorti en France les livres djihadistes "Gestion de la barbarie" (encore en vente libre en plein Paris comme je l'ai vu de mes yeux) et "Soldats de lumière" ne sont pas musulmanes. 

L'enseignant frèriste des khawarij et terroristes contemporains, Sayyid Qutb a aussi dit (parole très violente) : « Certes, les musulmans n'accomplissent pas le jihad, simplement parce qu'aujourd'hui on ne trouve pas de musulmans. » (!!) Source : « A l'ombre du Coran » (bien que le Livre d'Allah n'ait pas d'ombre...), vol. 3 p. 1634
 
Sa parole implique nécessairement que l'ensemble de la communauté musulmane est mécréante. Une preuve de plus que cet exécrable individu faisait le takfir de tous les musulmans sur terre. 

Cette doctrine est la 
base de l'ignoble secte djihadiste kharijite comme a dit le khariji Abou Mohammed ('Issam) Al Maqdissy (dans "Sayadhakarou man yakhcha", p.3-4) : 
« La mécréance des responsables musulmans, que ce soit une mécréance de base ou d'apostasie ; ceci est pire que le koufr des juifs et de chrétiens. » 
Et il a dit dans "Les fruits du jihad" (et ce sont les fruits de son idiotie !) p. 83 : 
« Le monde entier aujourd'hui est un pays de mécréance ; y compris La Mecque et Médine. » 
Ailleurs il crache : « La lutte a certes commencé et elle continue en puissance. Elle ne s'arrêtera pas avant la libération de Jérusalem, La Mecque, Médine, Le Caire… »

En 2016, des jeunes d'une brigade dans le centre de la Lybie ont demandé par téléphone à un savant salafi (Ch. Salih Al-Louhaydane de Riyad) s’ils devaient combattre les khawarij de l'OEI alors qu'ils sont quasiment encerclés. Il a répondu affirmativement en citant la Parole d'Allah (selon sens) : {Le combat vous a été prescrit alors qu'il vous est désagréable.}  [Sourate Al Baqarah (2), v. 216].
Bien souvent, ce verset concerne particulièrement les musulmans qui sont lâchement attaqués par ces malades prétendant appliquer la Loi d'Allah... Cependant, certaines personnes citent le sens du noble verset comme si les jihadistes sont ceux qui s'y attachent le mieux et l'appliquent comme il se doit !! Pourquoi donc inversent-ils les réalités ? On pourrait répondre qu'ils ne peuvent plus s'attaquer à l'Islam par la "colonisation" ou "l'orientalisme", ils veulent alors que les jihadistes poursuivent le maudit travail de l'intérieurCeci dit, la vérité l'emporte toujours. L'Islam est une religion de paix, de loyauté, de sincérité, de miséricorde et de bonnes mœurs. Notre Créateur Le Tout-Miséricordieux, nous a bien indiqué comment préserver une société et à Lui revient toutes les louanges.
Après avoir été imprégné des passions du jihad innové sans cesse opposé au jihad légiféré, il est très difficile de s'extirper de cette doctrine.
C'est pour cela que, bien souvent, seule la chaleur du sabre frappant le cou de ces jihadistes met fin à la froideur de leur égarement.

Al Khomeiny (le dictateur et prédicateur chiite) est sorti de la France avant son retour en Iran, Sayyid Qutb lui est sorti des États-Unis avant son retour en Égypte.
L'Histoire se répète. 

En 2005, des djihadistes ont coopérés avec les forces américaines en Iraq pour arrêter et emprisonner pendant plus d'un an l'éminent chaykh salafi Mouchtaq ibn Hâmad ArRify'i, ceci peu de temps après son retour du pèlerinage annuel. C'est aussi à cette date là que le criminel Georges W. Bush a dit : « Nous allons faire de l'Iraq le cimetière des terroristes. » 
Sa ministre a dit en avril 2005 : « Nous allons conduire la région vers un chaos créatif. » C'est-à-dire un vaste terrain générant la fureur des djihadistes pour mieux prétexter l'humiliation des musulmans et renforcer le chiisme (ou toutes sortes de mécréances et de fléaux causant l'insécurité). Ces mots peuvent paraître amers pour certains, mais taire la vérité est beaucoup plus amer. L'heure est grave et il faut revenir vers Allah. 

Pour les hypocrites aux aguets et les ennemis de l'Islam en tout genre, les djihadistes sont plus précieux que des pépites d'or ou que la prunelle des yeux. Certains y trouvent un gagne-pain et un espace de jeu, d'autres y voient un moyen pour glorifier Charles Martel ou Jeanne d'Arc, d'autres encore voudraient y voir un prétexte pour ne pas devenir musulman, voir pire ; insulter l'Islam ou fomenter des lois injustes.
Chacun devra rendre compte de ses paroles et actes devant Allah, dans un Jour qui ne ressemble à aucun jour de ce bas monde. 
Les doubles visages, les connivences entre les ennemis de l'Islam et leurs efforts pour la protection des dogmes corrompus seront sources de grands remords.

La conclusion du livre !

En conclusion du livre, Pierre et Romain disent, ni plus ni moins, que les djihadistes ne sont pas une "secte" ! Alors qu'est-ce donc une secte ?! Silence.

Ils disent aussi : « Dans l’esprit des jihadistes, la violence des États contre les musulmans justifie leur propre violence, les crimes contre les musulmans justifient leurs propres crimes, au nom de la loi du talion. »

Je ne fais que citer... 
Qelqu'un demanda : "Certaines personnes disent que les attentats à la bombe dans les pays des kouffars (mécréants) sont des dommages collatéraux pour leurs massacres des musulmans en Palestine et ailleurs. Quel est donc le fondement à suivre dans cette question ?"

Réponse du savant salafi Zayd ibn Mohammed Al-Madkhaly (mort en 2014) :
« Celui qui dit cela parle selon son opinion personnelle qui n’est pas supportée par la moindre trace de science Islamique. Car il existe entre les pays, des ententes et des traités que chaque État s’engage à respecter vis-à-vis de l’autre et la trahison est donc interdite. Ce genre d’attaque terroriste ne fait donc pas partie du Jihad légiféré par l’Islam, mais cela fait plutôt partie d’actes criminels prohibés par l’Islam, à cause de leurs conséquences nuisibles. Ce genre de transgression n’est pas correct, même si c’est contre des non-musulmans et cela ne sera jamais correct. Il n’y a aucune preuve supportant cela. Plutôt, les États ont entre eux des traités, des ententes et des accords. Il n’est donc pas permis à qui que ce soit d’emprunter le chemin du chaos de manière à ce que se propage le chaos dans le monde et que les affaires se retournent et deviennent un mal pour les musulmans, les non-musulmans, les innocents et ceux dont l’Islam protège la vie.

Ces attaques à la bombe, ces assassinats, ces attentats suicides, ces improvisations diaboliques ne sont pas supportées par les preuves du Qor’an et de la Sounnah. Mais ceux qui commettent ces actes, ont plutôt erré dans leur compréhension. Ils porteront donc leur propre fardeau, ainsi que les fardeaux de ceux qu’ils ont égarés sans science, parmi ceux qu’ils ont embrigadés et qui leurs ont obéi et qui les ont suivis sans preuve. Ils les ont même convaincus qu’ils étaient en train de faire le Jihad dans le sentier d’Allah et ils ont menti sur cela. Car le vrai Jihad est uniquement celui qui respecte les conditions et dont les empêchements ont été éliminés. » Fin de citation (traduction Souleymane Al-Hayïti, hafidhahouLlah wa nassarahou).

Constatez maintenant la contradiction avec la parole de Omar Omsen : « nous nous baserons sur les sources incontestées de l'Islam pour répondre aux nombreuses interrogations que se posent les croyants et les non-croyants au sujet des motivations mais aussi de la légitimité de l'attaque des frères Kouachi. » Chose qu'il n'a jamais fait et qu'il ne pourra jamais faire.

Le type de transgression commit par ces deux frères pour "venger le Prophète" (salla Allahu 'alayhi wa sallam) est du même genre que dans le cas du meurtre des juifs deux jours plus tard. Allah a dit (selon le sens) : {O vous qui avez cru, remplissez fidèlement vos engagements.} [Al Maïdah (5), v. 1]

Puis, Pierre et Romain prétendent que les centres de déradicalisation sont un fiasco. Affirmation vraie pour la France, mais, ils prétendent que c'est aussi le cas avec le centre d'Arabie Saoudite ; ce qui est mensonge.

Dans ce pays islamique les terroristes (ou potentiels terroristes) sont dans des cellules accueillantes. Ils sont orientés par des savants salafis (ou des proches du niveau des savants) pour les guider vers le repentir, leur faire comprendre (parmi d'autres choses) ce qu'est vraiment le djihad, les relations avec les autres en Islam et la politique juste. Les témoignages, depuis l'ouverture en 2006, prouvent la réussite de cette méthode. Le succès de ce centre (Markez Al-mounassaha) est maintenant reconnu aux États-Unis et à Londres.

Pourquoi donc Pierre et Romain cachent-ils tant de vérités s'ils veulent le bien pour les gens et que le juste milieu au sujet du djihad soit connu ? Nous sommes face à une volonté de s'approprier un phénomène malsain. Tout comme les djihadistes, ils ne sont pas dans le registre de la vulgarisation mais dans celui du massacre et de la récupération sectaro-hérétique pouvant facilement servir d'instrument pour une hégémonie médiatique diabolique au détriment des musulmans.
Pour finir, on peut aussi citer l'exemple de l'éditeur et "orientaliste" Jean Pierre Milleli (agrégé d'arabe depuis 1993).
En 2005, il a traduit et publié, avec Gilles Kepel, la première anthologie critique de textes émanant d'Al-Qa'ida (ouvrage traduit en anglais, allemand, italien et chinois) ; puis, à l'automne 2008, il a traduit et publié « L'Absolution » du leader jihadiste Ayman al-Zawahiri (paru en arabe, en mars 2008, sur Internet).
Quand l'orientalisme classique a échoué dans sa volonté de faire sortir les gens de l'Islam par des attaques sordides sur cette religion, ainsi que par le christianisme, c'est alors que s'est répandue la promotion et l'apologie à peine cachée du jihadisme pour forger une fascination malsaine et tromper les gens sur l'Islam.

Ci-dessous, lien utile (sur l'historique de Romain Caillet, le jihad et autres) http://textup.fr/185895rF

Écrit par AbdouSalam Abou Yahya Al-faranssy

Article revu au mois de Mouharam 1440 (le 07/10/2018), revu, complété et corrigé de nouveau au mois de le  23/06/1444, soit le 19/01/2023 (étant le traducteur des extraits dans l'article, j'aimerais que le lien soit partagé)

[1] En réalité, le clan de Ben Laden n'est pas le principal responsable des attentats du 11/09/2001.

Après des années d'enquête, un ingénieur indépendant conclut que les avions ont été détourné et placé sous pilotage automatique à distance par un appareil aposé sous chacun d'eux avant le décollage, preuve en est la synchronisation, ou plutôt, la succession méticuleuse des détournements des quatres avions et l'impossibilité de communication entre les passagers. Tout ceci sur la base de données connues publiquement. 
 
Le 11 septembre 2001, en plein choc et avant même le coucher du soleil, le juif ultrasionsite Ehud Barak intervient sur trois chaînes TV pour désigner "l'ennemi", accusant Ben Laden, Arafat, la Libye et l'Iraq.
Internet a conservé une intervention où (faisant allusion à l'effondrement des tours jumelles) il évoque des "explosions", avant de se reprendre en douceur, comme s'il n'avait fait qu'un lapsus.
Les vidéos et les témoignages prouvent bien les explosions, mais cela fut caché par les instances officielles, de même que l'éviction des chiens renifleurs (détecteurs d'explosifs), le 6 septembre 2001, alors que ce type de chien était présent dans le WTC depuis 1993...
L’après-midi du 11 septembre 2001, 7 heures après les tours jumelles, un autre édifice (le World Trade Center 7) s’est effondré sur lui-même en à peine 7 secondes. Sans raison apparente puisque aucun avion ne l’avait percuté...
Jane Standley, correspondante d'une chaîne TV influente (BBC News), a prétendu en direct que le Salomon Brothers’ Building (WTC 7) s’est effondré, sans savoir que le bâtiment intact était encore clairement visible derrière elle... 20 minutes plus tard il s'effondre.
Avec 47 étages, il abritait les bureaux de la CIA, de l’IRS (qui contenait des quantités prodigieuses [jusqu’à 4000 cas] de fraude fiscale d’entreprise ; y compris les scandales ENRON et WorldCom), les services secrets des États-Unis, le ministère de la Défense, l’Association nationale des commissaires d’assurance, la Securities & Exchange Commission (avec des dossiers de fraude boursière), etc. Tous les dossiers et les bandes de sauvegarde des courriers électroniques de preuves de fraude d’entreprise de septembre 1998 à décembre 2000 stockés dans ce bâtiment ont été réduits en poussière. 

Donald Rumsfeld, ancien PDG de l'ancêtre de Pfizer et adjoint du juif Paul Wolfowitz, déclare voir dans les attentats du 11 septembre 2001 « le genre d'opportunités qu'a offert la Seconde Guerre mondiale, celle de remodeler le monde ». Il envisage dès lors un plan prévoyant l’invasion de sept pays : l’Irak, l’Afghanistan, le Soudan, la Libye, la Somalie, le Liban et l’Iran.

11 septembre 2002, les gens lisaient dans les colonnes du New York Times : « Au bout d'un an, le public en sait moins sur les circonstances de la mort de personnes au bas de Manhattan au vu et au su de tout le monde que les gens de 1912 n'en n'ont appris à l'époque sur le naufrage du Titanic. » 

11 septembre 2003, un pigiste du Philadelphia Daily News interroge : 
« Pourquoi, au bout de 730 jours en savons-nous si peu sur ce qui s'est réellement passé ce jour-là ? »

Max Cleland, membre de la commission d’enquête sur les attentats de 2001 dit en 2003 :
“Un de ces jours nous devrons connaître toute l’histoire car le problème du 11 Septembre est trop important pour l’Amérique. Mais cette Maison Blanche fait de la dissimulation”. 
Et : “Chaque jour qui passe nous apprend toujours un peu plus que le gouvernement savait bien plus de choses sur ces terroristes avant le 11 septembre qu’il n’a bien voulu l’admettre”.
Trois ans plus tard, John Farmer, l’avocat-conseil de la commission déclare : “A un certain niveau du gouvernement, à un certain moment donné (…) il y a eu une entente pour ne pas révéler la vérité à propos de ce qui s’était passé. (…) J’ai été choqué de voir la différence entre la vérité et la manière dont elle a été décrite. Les enregistrements [du NORAD, North American Aerospace Command] racontait une histoire radicalement différente de ce qu’on nous a dit ainsi qu’au public depuis deux ans. Ca ne tourne pas rond. Ce n’est pas vrai”.

En 2009, la CIA admettra que le saoudien "Abou Zoubayda" n'a aucun lien avec le clan de Ben Laden et les attentats de New York, il a donc été utilisé pour éviter un procès civil et faciliter l'invasion criminelle de l'Iraq.

En septembre 2016, une équipe d'experts en sécurité travaillant pour le compte du département de Sécurité intérieure des États-Unis (Department of Homeland Security) a réussi à pirater le système informatique d'un avion de ligne (un Boeing 757 d'ancienne génération) sans monter à bord de ce dernier, sans aucun contact physique avec l'appareil et sans l'aide d'un individu présent dans celui-ci. 
Selon Robert Hickey, le responsable du programme de cybersécurité dans l'équipe, 90 % des avions de ligne circulant dans le monde ont un niveau de sécurité similaire à celui du Boeing 757.
Deux de ces types de Boeing furent utilisés le 11 septembre 2001.

3 commentaires:

  1. Jean Pierre Milleli "l'orientaliste" (agrégé d'arabe depuis 1993), et ses éditions :

    En 2005, il a traduit et publié, avec Gilles Kepel, la première anthologie critique de textes émanant d'al-Qa'ida (ouvrage traduit en anglais, allemand, italien et chinois) ; puis, à l'automne 2008, il a traduit et publié L'Absolution du leader jihadiste Ayman al-Zawahiri (paru en arabe, en mars 2008, sur Internet).
    Cet ouvrage du théoricien est vendu en France 25,40 € par la Fnac et il était en possession d'un individu voulant exécuter un attentat dans le pays en 2016.

    Quand l'orientalisme classique a échoué dans sa volonté de faire sortir les gens de l'Islam par des attaques sordides sur cette religion ainsi que par le christianisme, c'est alors que s'est répandu la promotion du jihadisme pour forger une fascination malsaine et tromper les gens sur le message clair de l'Islam et ses nobles principes.

    Les éditions qui ont sorti en France les livres jihadistes "Gestion de la barbarie" (encore en vente libre en plein Paris comme je l'ai vu de mes yeux) et "Soldats de lumière" ne sont pas musulmanes.

    Écrit par AbdouSalam

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